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Aujourd’hui, en milieu d’après midi (15h30 heure locale) à la Carioca Arena, avait lieu le dernier match de basket féminin de la compétition, qui opposait les États-Unis à l’Espagne. Le match le plus important de ces Jeux, la finale qui offre le titre Olympique.
Le début de match est très engagé, les pertes de balles s’enchainent, l’adresse n’est pas là, et ce dès deux cotés du terrain. Les Américaines n’arrivent pas à s’imposer à l’image de Brittney Griner qui se fait contrer par Laura Nicholls, ou bien encore un marché de Tina Charles. Mais il ne faut pas oublier que la Team USA reste sur cinq couronnes olympiques. Sue Bird – préservé face à la France – dirige son équipe et le premier panier du match est marqué par… Maya Moore à 3 points après deux minutes. Toutefois, l’Espagne joue les yeux dans les yeux, et n’a pas prévue de se faire marcher dessus. La Roja passe même devant après 5 minutes de jeu sur un panier à 3 points de Laia Palau (8-7). La suite du quart-temps est un vrai mano-à-mano, les deux équipes se livrent une belle bataille. Une statistique fait déjà la différence : 3 fautes à 9 à l’issue de dix minutes, mais les joueuses de Lucas Mondelo ne sont pas loin (21 – 17). On lit des mines des mauvais jours sur le visage des Américaines, elles ne sont pas spécialement confiantes.
Cependant, l’Espagne prends un petit écart en début de second QT, notamment dû à la sortie d’Alba Torrens (18 points, 5 rebonds et 4 passes décisives) qui porte littéralement son équipe en ce début de match (24-17). Mais dès son retour, la Roja revient à 3 petits points. Malheureusement, la 3ème faute d’Astou Ndour après seize minutes de jeu délivre les Américaines. C’est le moment choisi pour Diana Taurasi pour trouver la mire à 3 points, elle en enchaine deux et offre à ce moment là du match 11 points d’avance à son équipe. Les malheurs s’enchainent pour les Espagnoles, 3ème faute de Laura Nichols… (26-37). Maya Moore (14 points / 6 passes décisives) en profite pour enchainer sur un And-One, elle se libère. On voit alors que les Américaines se détendent, les sourires reviennent, le banc reprend le show… La suite du match s’annonce compliquée pour l’Espagne : 49-32 à la mi-temps.
La dimension physique des Américaines fait la différence, Lindsay Walhen (17 points / 6 passes décisives) et Elena Delle Donne (10 points / 4 rebonds) s’illustrent. Par la suite, les États-Unis déroulent et l’écart gonfle. Au courant du troisième quart, encore une fois, les sorties respectives de Laura Nichols et Astou Ndour réduisent à néant les espoirs des Espagnoles. La Team USA est clairement au dessus. Sylvia Dominguez (11 points) marque au buzzer – quasiment – du milieu de terrain à la fin du quart-temps, Geno Auriemma, le coach américain en rigole (81-49).
Les Espagnoles n’y arrivent plus, pendant que Diana Taurasi (17 points) continue son festival (en témoigne son 5/7 à 3 points). Marta Xargay enchaine deux paniers, la Roja repasse sous la barre des 30 points (90-63). Toutefois, les Américaines n’ont pas prévu de lâcher le match, bien au contraire, elles souhaitent même dépasser la barre des 100 points. Marta Xargay (12 points) inscrit le dernier panier du match, la Team USA ne joue pas la dernière action, victoire en toute logique 101-72.
Avec ce nouveau titre, Sue Bird, Diana Taurasi et Tamika Catchings décrochent leur quatrième médaille d’or et égalent le record absolu de titres en basket-ball (hommes et femmes confondus) détenu par leurs compatriotes Américaines Teresa Edwards et Lisa Leslie.
