Media Day LNB – Giovan Oniangue : « C’est magnifique, tu as juste envie d’aller travailler pour les supporteurs. »

C’est aujourd’hui que se déroule le traditionnel Media Day pour la LNB, Parlons Basket est évidemment présent à l’événement. L’occasion de poser des questions aux divers joueurs présents. 

Giovan Oniangue, récemment arrivé à Boulazac, a pris le temps de répondre à quelques questions :

Parlons Basket : Première question même si on a déjà dû beaucoup te l’a posé, tu es à Paris depuis 2009, du changement, le changement c’est quoi ?

Giovan Oniangue : La vie déjà, ça change, plus calme et plus apaisant, reposant et tu te focalises plus pour travailler. C’est très petit Boulazac – Trélissac – Périgueux , ça change de Paris, je viens de là et ça fait 10 ans que j’y étais ça fait quand même bizarre. C’est très reposant surtout quand tu es en famille, je suis avec ma femme et mes enfants, c’est super bien. En plus c’était un projet qui était très intéressant donc quand Claude (ndlr : Claude Bergeaud, coach de Boulazac) m’a appelé j’ai sauté sur l’occasion d’y aller.

P.B : C’est aussi Claude qui t’a demandé de venir ?

G.O : C’est Claude qui m’a appelé et demandé de venir, il voulait que je m’éclate en fait. Claude il me connaît, il m’a déjà vu, il m’a déjà observé et il venait souvent quand il était consultant. Il venait à Paris, il connaît très bien le coach Frédéric Fauthoux donc il venait souvent, il voulait que je m’éclate, j’ai passé l’année assez longue avec ma blessure. Il m’a dit « voilà moi je veux que tu travailles, que tu t’éclates et que tu passes une très bonne saison avec moi ». Connaissant Claude avec l’expérience qu’il a et le bagage qu’il a, j’ai sauté sur l’occasion pour y aller.

P.B : Justement la saison passée c’était pas un très bon souvenir pour toi, c’était pas une super saison ?

G.O : J’ai envie de te dire que c’est toujours un mal pour un bien, tu apprends toujours dans la vie et à chaque fois qu’il t’arrive un truc comme ça, il faut se poser et réfléchir et faut avancer. On peut pas rester sur un échec et je pense que ma vie ne finira pas sur un échec, cette blessure elle m’a fait du bien aussi, ça m’a permis de me reposer aussi et de permettre à mon corps de reprendre toutes ses capacités. Je pense que l’année dernière c’était assez difficile mais j’ai quand même pu revenir, j’ai travaillé pour car c’est dur pour un coach de choisir un joueur qui n’est pas revenu depuis plus d’un an, j’ai travaillé pour revenir en fin de saison pour montrer que je pouvais revenir aussi au niveau. Je pense que c’est ce qui a permis à Claude de prendre le pari sur moi, quand il m’a proposé que je me suis dit « voilà c’est parti ». Il faut travailler, je sais que c’est quelqu’un qui est assez sur les détails, très précis, qui connaît vraiment le basket et qui est passionné, je pense que c’est avant tout la première qualité que je peux retenir de lui et que je prendre aussi de lui, sa passion pour le basket. C’est quelque chose que je prendrai avec plaisir tout au long de cette année, pour progresser non seulement sur le terrain mais aussi en dehors, en observant beaucoup le travail qu’il fait.

P.B : Avec le coach tout se passe bien vu que tu le connaissais, mais comment se passe l’adaptation avec les joueurs à Boulazac ?

G.O : Très bien, ce qui m’a étonné c’est que ça se passe super bien dès le début, parce que c’est vrai qu’à part les quatre Français qui étaient déjà là-bas, Jérôme, Aurélien, Arnaud et Steph, il y a les Américains qui n’ont jamais connu la Pro A, Dustin Ware qui a connu la Pro B mais pas la Pro A, donc c’était un peu l’inconnu on va dire. Mais voilà c’est des mecs biens, je pense que la première qualité à retenir c’est humainement, si c’est des mecs biens, je pense que ça va bien se passer au niveau du basket. Depuis le début ça se passe super bien, l’entente est super bonne, c’est ce qui fait qu’aujourd’hui on travaille bien, que ce soit la relation coach-staff avec les joueurs ou la relation joueur-public. Il y a une grosse ferveur là-bas au niveau du public, donc ouais tout se passe bien, l’entente est bonne et c’est déjà un très bon début pour pourquoi pas espérer faire une bonne saison.

P.B : Justement tu parles du public, tu as déjà eu affaire à quelques supporteurs là-bas ?

G.O : C’est magnifique, tu as juste envie d’aller travailler pour eux. D’aller bosser pour le public, parce qu’ils ont une telle ferveur pour le club de Boulazac, ils aiment leur club, ils sont là ils sont un peu comme le sixième homme de l’équipe, ils poussent. Tu vas en ville ou au magasin ils t’encouragent, c’est bête mais ça fait du bien. Ça me change parce que tu es beaucoup plus motivé et ça te donne encore plus envie de travailler, de montrer à ton public que tu travailles, montrer que tu veux faire réussir cette équipe.

P.B : Pour revenir sur les joueurs, il y a eu quelques nouveaux comme toi, mais il y en a qui n’ont jamais joué en France, quels sont les objectifs du club ?

G.O : L’objectif du club c’est le maintie,n comme tout club promu qui va penser tout d’abord au maintien pour la stabilité du club. Après bien sûr on a des ambitions , la Pro A c’est assez homogène, tout le monde peut battre tout le monde, regardez l’année dernière on disait à Paris qu’on allait être seizième et on finit dans le Top 8 en Playoffs. Une saison est longue, très longue, y aura des hauts et des bas forcément, à nous de travailler dur et je pense que la clé comme toutes les équipes c’est la défense, si on arrive à maintenir toutes les équipes à moins de 70 points tu peux en gagner des matchs. L’objectif premier oui c’est le maintien, après c’est vrai qu’à court terme ça sera de gagner match après match et de faire le maximum possible.

P.B : De ton côté est-ce que tu as des objectifs personnels ?

G.O : Bien sûr j’ai des objectifs personnels, j’ai envie de m’éclater à Boulazac, j’ai envie de passer un cap au niveau de ma carrière. J’ai 26 ans, donc c’est vrai certes jeune mais jeune non plus, on parle déjà de vétéran dans l’équipe, Jérôme il a 27 ans on parle de lui comme un vétéran (rires). On dit souvent qu’à 27 ans t’es au meilleur de ton niveau, donc je dois passer un cap cette année et c’est aussi pour ça que j’ai choisi Boulazac parce que je sais qu’avec Claude je pourrais le faire. C’est quelqu’un qui est très dans les détails, sincèrement j’apprends beaucoup avec lui et je pense que je vais beaucoup apprendre avec ce coach là, il a une grosse expérience au niveau de la Pro A ou international, donc je pense que je vais passer un cap, je vais travailler dur pour être un des meilleurs au poste 3. Avec Jérôme on est complémentaire et je pense que tous les deux on peut faire quelque chose de très bien en Pro A cette année et on peut ramener un gros potentiel au poste 3.

P.B : On l’a appris récemment mais tu as un petit surnom : « Coco Pops », d’où ça vient ?

G.O : Qui t’a dit ça (rires) ? Je sais pas, c’était tous les potes qui étaient en cadet avec moi à Levallois qui m’ont trouvé le surnom car ils disaient que je ressemblais à Coco Pops. Vous savez le truc des corn flakes, il disait que je lui ressemblais quand je souriais, ils l’ont même marqué sur Google je crois.

PB : On te remercie et bonne saison en espérant que tout se passe bien dans cette nouvelle aventure !

G.O : Merci beaucoup !

Entretien réalisé le Lundi 11 Septembre à Paris, lors du Media Day LNB.

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