NBA – Comment Erin Popovich rendait Gregg meilleur

Gregg Erin Popovich

Le jeudi 19 avril 2018 au matin, la NBA apprenait avec douleur le décès d’Erin Popovich, l’épouse de Gregg. Une personne très discrète, mais dont l’impact dans la vie et la carrière de son mari fut sans équivalent. Au travers de cet article, on vous propose de revenir sur un amour brisé, mais immortel.

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Comme beaucoup de femmes, Erin Popovich, tristement décédée le 19 avril 2018 des suites d’une maladie respiratoire, avait une réelle influence sur la vie et la carrière de son mari, Gregg. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que celui-ci lui rendait bien.

Nous sommes au début des années 1970 à l’US Air Force Academy de Colorado Springs, entre désert aride et immenses canyons, surplombés par les montagnes Rocheuses. C’est ici que prend racine une histoire d’amour qui durera presque 50 ans entre un tout jeune Greg, et Erin Conboy, devenant quelques années plus tard Erin Popovich.

(crédit : Yahoo! Sports)

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Le temps passe, le couple file déjà presque 20 années de vie commune. Gregg est désormais à la tête des Spurs depuis trois saisons. Nous sommes donc en 1999 et San Antonio vient d’être sacré champion NBA face aux Knicks (4-1). L’heure est à la célébration, les joueurs prennent part aux festivités dans l’enceinte du Madison Square Garden. Mais pas pour Gregg, qui s’éloigne des festivités le pas déterminé.

Sa principale préoccupation ? Retrouver sa femme et ses enfants, bloqués par les agents de sécurité, afin de les remercier chaudement de leur soutien dans la quête de ce titre. Le tout premier pour les Spurs. Mais la famille, enfin la véritable famille, d’abord.

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Un Popovich calme et gentil avec ses proches, une figure bien différente de celle dans le monde du basket. Ronchonnant, non-chalant, agressif : les mots n’ont jamais manqué pour décrire le comportement de Pop au bord des terrains. Journalistes, arbitres ou mêmes joueurs pourront vous le confirmer. Une chose que Erin lui reproche d’ailleurs souvent, et oeuvre pour faire changer.

Sur ce point là, c’est Pop qui raconte le mieux l’impact de sa femme. Il explique qu’elle relevait chacune de ses mauvaises réactions en interview, ou lui rappelait sans cesse que ses excès de colère n’étaient en rien constructifs pour les joueurs. Elle le comparait fréquemment aux coachs les plus virulents sur les terrains, pour lui prouver que ce n’était pas la bonne manière de se faire comprendre et d’aider son équipe.

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De cet amour naitront également deux enfants, un garçon nommé Micky et une fille, Jill. En 2013, cette dernière n’avait d’ailleurs pas manqué de remettre en place les idées de son père, après la terrible désillusion face au Heat de LeBron James en Finales NBA :

Papa, tu as gagné 4 titres et tu as atteint une 5ème finale. Les autres coachs perdent tout le temps. Mais le pauvre petit Gregg ne peut pas accepter de perdre parce qu’il est spécial. Tu peux un peu arrêter d’en faire des caisses ?

Abasourdi par les propos, Gregg fixait sa fille, avant de se mettre à rire. Il confiera quelques temps plus tard :

Voilà comment a débuté mon chemin vers la guérison

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Une famille soudée, un homme changé au fil des années : Erin Popovich pouvait partir en paix, elle laissait derrière elle un avenir à construire. Et quand un être cher vient à disparaitre, certains expliquent que son esprit guide chaque nouvelle étape de la vie. Nul doute que Pop est surveillé là-haut, d’un regard protecteur et bienveillant : il lui suffit de lever les yeux au plafond de l’AT&T Center pour revoir Erin.

NBA 24/24 San Antonio Spurs

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