Alors que les Warriors retrouvent les Pelicans pour le troisième match de la série ce soir, Stephen Curry effectuera son retour dans le cinq de départ. Pour l’occasion, Kevin Durant rappelle l’impact que son coéquipier offre à l’équipe.
Absent depuis de nombreuses semaines après une blessure au genou, Steph Curry était de retour lors du match 2 face aux Pelicans. Le meneur n’a mis que quelques secondes pour enfiler son premier panier du match, comme s’il n’avait jamais été blessé. Avec Curry, Kevin Durant retrouve son coéquipier, notamment à l’entraînement où les deux n’hésitent pas à se surpasser.
Quand vous avez la chance de travailler avec l’un des meilleurs joueurs ayant joué à ce jeu, cela vous aiguise. L’acier affûte l’acier. Il me rend meilleur et je le rends meilleur. Mais ce n’est jamais une compétition. Il s’agit juste de se rendre meilleurs. C’est la chose la plus importante.
Avec 28 points en 27 minutes, le double MVP a parfaitement réussi son retour lors du match 2. Un retour bien nécessaire et qui a fait du bien aux Warriors, surtout vu le niveau affiché par les Pelicans sur ce match. Paradoxalement, c’est Kevin Durant qui a semblé rouiller parfois. S’il a terminé son match à 11/23 au tir, il a commencé les trois premiers quarts avec un 6/17.
Je me précipitais un peu trop, et j’ai manqué quelques appels en essayant d’aller trop vite. J’ai essayé de ralentir dans le dernier quart. Mes coéquipiers ont fait du bon boulot en ralentissant le rythme pour moi, pour me trouver au poste et bouger sans le ballon.
Le résultat ne s’est pas fait attendre pour l’ailier qui a compilé un excellent 5/6 au tir avec 15 points. Si Durant s’est réveillé, il reste encore maladroit derrière l’arc en playoffs avec un mauvais 28.3%. Avec l’absence de Stephen Curry, les défenses se focalisaient forcément un peu plus sur l’ailier. Mais maintenant que le meneur est de retour, Kevin Durant espère bien avoir un peu plus d’espace.
En attaque, il augmente le rythme pour nous. Défensivement, je pense que nous restons sur les mêmes principes. Quand Steph n’est pas là, il n’y a pas beaucoup de mouvements sans le ballon. C’est évidemment différent de ne pas l’avoir sur le parquet avec nous. Mais quand il est là, il crée de l’espace avec ses mouvements sans le ballon et sur les picks-and-roll.
Source : Mercury News