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Dans un match poussé en triple-overtime, les Wizards sont venus à bout des Suns. Bradley Beal aura d’ailleurs profité de ses 54 minutes de jeu pour réaliser une nuit historique en carrière, avec pas moins de trois faits d’armes notables, aussi bien personnels que de franchise. On vous explique.
Le match opposant les Wizards aux Suns cette nuit aura tourné en véritable guérilla avec trois périodes de prolongation, pour une victoire sur le fil de Washington 149 à 146. C’est également au cours de cet affront que Bradley Beal a réalisé une nuit tout simplement historique dans sa carrière, et notamment pour trois raisons.
Pour commencer, avec 40 points, 15 passes et 11 rebonds, l’arrière a signé son premier triple-double en carrière. Assez médiocre à trois-points (4/12), il appuie sa prestation sur une réussite globale à l’équilibre au tir (17/33). Certes, le joueur a arrosé en 54 minutes, l’envie de réaliser un premier gros coup étant plus forte que raison après 6 saisons dans la ligue. Mais au-delà de l’exploit individuel, la nuit du joueur s’est également prolongée dans les livres d’histoire de Washington.
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Effectivement, Justin Kubatko de statmuse rapporte que cette ligne de stats, c’est à dire un triple-double à 40 points, n’avait plus été vue à Washington depuis 23 ans. Il faut remonter au 27 décembre 1995 pour voir Chris Webber, dans sa troisième année NBA, cumuler 40 points, 10 rebonds et 10 assists face aux Warriors, en 39 minutes.
Plus encore, il s’agit seulement de la deuxième fois dans l’histoire de la franchise qu’un triple-double à 40 points est réalisé. Webber et Beal peuvent s’en féliciter, mais la performance de l’actuel Wizard ne s’arrête pas ici dans les archives de Washington.
A titre plus symbolique, Beal a également rattrapé un fait d’armes en franchise signé Michael Jordan, dans ses dernières années à Washington : celui du nombre de matchs à 40 points ou plus. Avec une huitième sortie de ce genre cette nuit, c’est donc aux côtés de Sa Majesté qu’il partage désormais cette stat. Certes, Jordan avait bien 40 ans, mais il lui arrivait assez fréquemment de planter autant de points que son grand âge. A la différence qu’il aura fallu 5 saisons de plus pour Beal, puisque MJ ne restera que deux saisons dans la Capitale.
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Petit bonus ? Les Wizards ont gagné sans John Wall, annoncé malade. Bradley Beal pourra donc se vanter d’avoir porté les siens vers la victoire, et récolter pour une fois les lauriers de son travail. Mérité après plus de 6 saisons à Washington.
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