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CJ McCollum appelait récemment à la rigueur face à la pandémie du coronavirus. Encore trop de personnes ne prennent pas la menace au sérieux, et c’est évidemment très problématique à ses yeux.
Il y a quelques jours, les Américains (et le reste du monde) assistaient stupéfaits à une scène absolument irréelle : des centaines de jeunes étudiants qui célébraient le Spring Break sur les plages de Miami.
Certains d’entre eux étaient interviewés et déclaraient face à la caméra qu’ils ne craignaient pas la menace, et qu’ils ne comptaient pas annuler leur Spring Break à cause d’un simple virus. Quelques jours plus tard, on a appris de nombreuses contaminations…
Comme tout le monde s’y attendait, les Spring Breakers de Floride commencent à recevoir des tests positifs au coronavirus après des semaines à ignorer les conseils médicaux et à faire la fête ensemble.
Un « débordement » qui agace et désespère simultanément. Face à cette situation, CJ McCollum a pris la parole pour Blazers.com. Il s’est montré compréhensif, mais a urgé à ouvrir les yeux sur la gravité de la situation :
Je pense que les gens devraient vraiment prendre cette situation au sérieux. Évidemment, il y a des différences d’âges, on voit des gamins qui font la fête pendant le Spring Break, ça fait partie de cette génération et de leur culture de ne pas prendre les choses au sérieux, c’est l’insouciance.
Mais vous avez aussi les gens qui suivent le protocole, qui restent chez eux, ceux qui sont plus matures.
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Je suis sorti de chez moi quatre fois durant les 15 derniers jours. Une fois pour aller chercher mon chiot, une autre pour mettre de l’essence dans ma voiture et les deux autres étaient des promenades. Concrètement, je suis à la maison depuis deux semaines et demi.
L’arrière des Blazers explique également qu’à titre personnel, il a très vite compris que la situation allait empirer et que les matchs ne reprendraient pas avant un petit bout de temps :
C’était bizarre, j’avais le pressentiment que ça allait durer longtemps, donc je ne suis pas retourné directement à la salle d’entrainement. Je suis resté chez moi, je me suis reposé, j’ai littéralement pris une semaine de repos. J’ai pris du temps pour moi, pour ma fiancée, je suis resté à l’écart, simplement à faire des balades, ce genre de choses.
Puis je me suis rapidement remis dans un esprit de travail, mais les salles d’entrainement ont alors fermé. Je me suis dit que j’aurais dû ajouter une salle de musculation quand j’ai fait construire ma maison…
C’est différent, mais je suis simplement reconnaissant que mes proches soient en sécurité, à la maison, ils suivent le protocole de distanciation sociale, tout ça.
Toute cette situation permet de mettre les choses en perspective.
Bien qu’elle soit minoritaire, une partie de la population mondiale peine à comprendre l’importance de suivre le protocole et de s’isoler socialement. Pour CJ McCollum, les différences d’âges, et donc d’approches des problèmes, sont l’explication principale. Le problème, c’est que le virus ne fait pas de différence : il attaque tout le monde.
