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Chaque année, la tradition veut qu’au premier avril, toutes les blagues ou presque soient permises. Et en 2003, pour piéger ses fans, le propriétaire des Mavericks Mark Cuban a sorti la meilleure farce de l’histoire de la NBA. Petit retour au début du siècle.
Dans une ligue de plus en plus aseptisée, Mark Cuban, le propriétaire des Mavericks, fait figure de dernier rebelle. Charismatique, drôle, grande gueule, l’homme qui valait 4 milliards (179ème au classement des personnes les plus riches du monde en 2019 selon Forbes) est un personnage emblématique en NBA.
Au delà d’un amour pour la provocation à peine caché, comme il l’a par exemple montré en portant un t shirt qui a fait grincer des dents les hauts décisionnaires de la ligue, Cuban aime aussi détester les arbitres. Ce n’est pas pour rien qu’il pestifère au bord des terrains au moindre coup de sifflet douteux, ce qui lui a déjà couté plus de 2 millions de dollars d’amende !
Cette réputée rancoeur envers le corps arbitral, Mark Cuban l’a mis à profit le 1er avril 2003, en concoctant un plan machiavélique pour piéger ses fans. En plein temps-mort d’un match entre ses Mavericks et les Hornets, le propriétaire rentre sur le terrain pour engueuler un assesseur du jeu… et la suite est légendaire.
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Après la première bousculade, j’ai entendu toute la salle retenir son souffle. Puis quand on a simulé la bagarre, j’ai entendu tout le monde exploser, crier, devenir fou, et je n’ai pas pu m’empêcher de rire… J’ai tout gâché.
Ça reste l’un de mes meilleurs moments, surtout avec la réaction de Del Harris.
Évidemment, cette bagarre a été réalisée avec un faux arbitre. La NBA n’aurait jamais toléré que l’un de ses employés s’adonne à de tels actes devant les caméras. Mais ça, les fans de Dallas présent à l’American Airlines Center ne s’en doutait pas le moins du monde…
Si en 2003 Mark Cuban s’amusait, on ne doute pas que pendant les Finales 2006 face au Heat, il aurait réellement aimé mettre ses mains sur un arbitre. Les années passes, mais les décisions prises pendant cette série restent aussi incompréhensibles.
