NBA – « J’avais l’impression d’être un animal dans un zoo, c’était trop »

Le prospect NBA en provenance de Duke, Paolo Banchero, considéré comme l'héritier de Zion Williamson, vient de voir sa véritable et choquante taille révélée
ACC (DR) / NBA (DR)

Parfois difficile à accepter par certains jeunes joueurs, la soudaine notoriété qu’offre la NBA n’a parfois rien d’une épreuve pour d’autres, déjà bien aguerris. C’est par exemple le cas d’une pépite de la ligue, habituée aux côtés sombres de la célébrité !

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Malgré tous ses aspects positifs, elle peut aussi se transformer en véritable cauchemar pour ses jeunes membres. La NBA permet certes de toucher de grosses sommes et d’accroitre considérablement sa fanbase pour ses nouveaux arrivants, qui peuvent cependant souffrir de tout cela. À moins que ces derniers aient déjà eu à composer dans leur parcours avec les dérives qu’entrainent ces bienfaits.

Paolo Banchero, bête de foire à l’université

1st pick de la dernière Draft, Paolo Banchero justifie jusqu’à présent pleinement ce statut dans ses performances, pour certaines historiques et meilleures quee LeBron James. Il semblerait donc qu’il n’éprouve aucun mal à s’adapter à la ligue et aux projecteurs braqués sur lui. Récemment de passage dans le podcast de son coéquipier R.J. Hampton, l’ailier de 19 ans a justifié cette facilité… par son passage à Duke :

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Au lycée, même quand vous êtes bien classés, tout le monde vous connait vu que vous avez grandi dans le coin. Du coup, personne ne vous regarde comme une grande superstar. (…) Mais à Duke, c’était totalement différent. C’était comme si j’étais une célébrité. Vous êtes vu comme un roi quand vous jouez dans l’équipe de basket. Et dans mon cas, en tant que joueur le plus vendu et que tout le monde connait, c’était encore pire.



S’il affirme que ce traitement l’a préparé à ce qui l’attendait en NBA, Banchero regrette malgré tout l’ampleur que celui-ci a parfois pu prendre :

J’adore Duke, mais des fois, j’avais l’impression d’être un animal de zoo. En classe, je voyais tout le temps des gens parler dans mon dos et me fixer du regard. J’en ai même attrapé certains qui me filmaient en cachette.

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J’étais là, « Yo, viens juste me parler, frérot. T’es pas obligé de me filmer en scred. Viens plutôt discuter. » Honnêtement, c’était trop.

Au-delà de cette attention constante — voire excessive selon lui — qu’il recevait, Banchero voyait également souvent des inconnus venir le déranger… dans un endroit plus intime encore :

Des gens ont trouvé où était mon dortoir. Du coup, mes camarades de classe ont commencé à y ramener leur famille. Genre, un dimanche matin, j’entendais toquer à ma porte, je l’ouvrais, et il y avait une mère, un père, leur fille qui étudie à Duke et son petit frère. « On voulait juste dire bonjour ! » (…) C’était n’importe quoi, frérot. Mais bon, ça reste une bonne expérience que j’ai vraiment appréciée.

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Star du campus de Duke l’an dernier, comme Kyrie Irving ou Zion Williamson avant lui, Paolo Banchero a ainsi pu s’acclimater à l’attention qu’il reçoit désormais en NBA. Pas étonnant, dès lors, qu’il affiche autant d’aisance sur le début de saison !

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