Ragnar raconte sa lourde enfance : « J’ai vécu des choses que je n’aurais pas dû vivre »

Ragnar Le Breton, alias Matthias Quiviger, devant la caméra de Charles Villa
Charles Villa / Youtube

Aujourd’hui reconnu pour ses talents d’humoriste, mais aussi de combattant MMA, Ragnar Le Breton peut se satisfaire de son parcours. Dans une récente interview à cœur ouvert pour Charles Villa, il a notamment révélé les coulisses de sa jeunesse difficile.

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Principalement connu sous le pseudonyme de Ragnar Le Breton, il s’est également forgé une belle renommée grâce à ses autres personnages hauts en couleur. Matthias Quiviger s’apprête désormais à débuter une tournée de spectacles à travers toute la France, preuve de son succès dans l’Hexagone. Ce, après avoir envisagé une petite carrière dans les arts martiaux mixtes, finalement avortée plus tôt que prévu.

Le gros aveu de Ragnar Le Breton sur ses jeunes années

Pris sous son aile par Fernand Lopez à la MMA Factory, Ragnar devait initialement combattre face à Daniel Lentie en guise de main event de l’ARES 13. Ce, avant que son adversaire ne déclare forfait. Contraint de faire une croix sur cette belle opportunité, le comédien a récemment dévoilé que celle-ci s’apparentait à une suite logique dans sa vie. Dans un entretien poignant pour Charles Villa (à retrouver en intégralité ici), il avoue en effet avoir grandi dans un environnement familial des plus tendus :

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Je n’ai pas envie de dire qu’on a grandi dans un foyer violent, mais on a été confrontés à la violence très tôt. C’est une réalité, mais ce n’est pas de la faute de mes parents. Dans le cas de ma maman, par exemple, je pense que c’est aussi le fruit de ce qu’elle a vécu enfant. C’est une transmission. On a assisté à des trucs un peu dur. Même moi, en tant qu’enfant, ça m’a perturbé.



S’il affirme ne pas avoir fait l’objet d’actes trop violents, RLB affiche malgré tout un jardin secret visiblement très fourni, et dont il ne compte pas ouvrir les portes de sitôt :

J’avais 3-4 ans quand ça a commencé à être un peu violent. Je n’étais pas un garçon martyrisé, mais un garçon qui a assisté à des choses auxquelles il n’aurait pas dû assister. J’ai vécu des choses que je n’aurais pas dû vivre. Ce sont des trucs avec lesquels je vais mourir, et puis voilà. C’est comme ça.

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Épargné physiquement, Ragnar ne l’a en revanche pas été moralement, puisqu’il admet avoir vu son rapport vis-à-vis du couple et de la femme affecté par cette expérience traumatisante. De même, sa personnalité proviendrait directement de cette rude période de sa vie :

Je me sentais un peu à part, un peu perdu.

J’avais un manque de confiance en moi, et j’extériorisais ça en faisant rire les gens, en faisant le con, en faisant plus de conneries que les autres. Ma thérapie, c’était plutôt ça. J’ai toujours cherché l’amour et l’attention des gens, même quand je jouais au basket. Même quand j’étais petit, je voulais que les gens m’aiment. Mais ça ne venait pas d’un manque d’amour. Ma mère m’a toujours aimé plus que la normale.

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Élevé dans un contexte familial des plus regrettables, Ragnar Le Breton garde en lui des séquelles indélébiles, dont il ne cherchera pas à se débarrasser quoi qu’il arrive. Un témoignage aussi saisissant qu’émouvant, qui aide à comprendre son parcours.

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