UFC – L’anecdote dingue sur Khabib : « Sa mère était là, alors il n’a pas voulu lui… »

Khabib Nurmagomedov était un immense champion, son règne chez les poids légers de l’UFC en est la preuve. Mais le plus impressionnant chez lui, c’est qu’il réussissait à réfléchir à bien d’autres choses que la victoire dans la cage. La preuve, il veillait aussi à prendre soin de la famille de ses adversaires.

Chez les Nurmagomedov, la famille est quelque chose de sacrée, peut-être plus que tout au monde. Par exemple, Khabib a été initié aux sports de combat et mené au plus haut niveau mondial par son père Abdulmanap, lui aussi ancien champion dans différentes compétitions russes. D’ailleurs, c’est suite au décès de ce dernier que The Eagle a pris sa retraite, respectant ainsi une promesse faite à sa mère.

Puis il n’y a pas que la famille proche qui est importante, puisque la légende de l’UFC entraine aujourd’hui plusieurs cousins, dont Usman, 25 ans et champion du Bellator, l’organisation n°2 sur la planète MMA ! Les liens du sang prévalent sur le reste, surtout chez les Nurmagomedov ou l’entraide et le partage sont au coeur des relations.

Quand Khabib épargnait la famille de son adversaire…

Mais ce qui force surtout le respect avec Khabib, c’est qu’il ne prenait pas soin que des siens lorsqu’il était dans la cage en train de défendre son titre. En effet, comme l’expliquait le journaliste Luke Thomas au micro de Joe Rogan, The Eagle pensait aussi à la famille de ses adversaire lorsqu’elle était présente dans la salle. Il les prenait en pitié et adaptait ses finish en fonction :

Les gens disent que Khabib n’a jamais combattu personne dans sa carrière mais non, les gars, il faisait juste passer ses adversaires pour des personnes lambda ! Contre Justin Gaethje par exemple, entre le moment où il prend un gros kick et le moment où il termine le combat, il ne se passe que 22 secondes. Ils étaient debout et séparés, 22 secondes après Gaethje dormait.

Et comme nous l’avons appris plus tard grâce à Daniel Cormier, il n’a pas voulu lui faire une clé de bras et le casser en deux car sa mère était là dans la salle. Il a préféré l’endormir parce que c’était la solution la plus clémente. Le gars réussissait à avoir de la peine dans la cage. Aucun combattant n’était aussi parfait que Khabib, et il n’y a pas de débat possible.

Alors que la plupart des combattants ne pensent qu’à la victoire, Khabib Nurmagomedov pensait aussi à ses adversaires et à leurs proches. Face à Justin Gaethje, pour le dernier combat de sa carrière, le champion des poids légers s’est privé d’une clé de bras facile pour ne pas faire de peine à la mère de l’Américain… À la place, il s’est contenté d’un endormissement plus risqué, mais moins violent. Grand seigneur le Khabib !

Khabib Nurmagomedov ne laissait pas forcément l’adrénaline lui monter à la tête, il prenait toujours soin de respecter ses adversaires et les familles. Pourquoi briser un bras devant une mère quand un étranglement peut faire l’affaire ?