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S’il est aujourd’hui devenu l’un des noms qui comptent dans la sphère du rap français, Sadok Bourguiba alias Sadek a été trafiquant de drogues pendant plusieurs années. Un parcours somme toute classique pour un rappeur, mais qui lui a permis d’engranger des sommes assez colossales – la preuve avec les montants qu’il a récemment révélés…
De retour tout récemment avec son nouvel album « Ouvert tout l’été », Sadek est bien parti pour vivre une carrière qui dure dans le rap français. A 32 ans, l’interprète de « Petit Prince » a pourtant connu un parcours cabossé, débuté dans la Cité des Cahouettes de Neuilly-Plaisance. Et à l’époque, comme de nombreux jeunes du quartier, il a succombé à la tentation du deal.
Sadek révèle son salaire colossal quand il était dealer
Invité de Guillaume Pley récemment dans « Legend », Sadek s’est ouvert sur les sommes qu’il a pu engranger à cette époque. Des montants considérables, qui attestaient d’une grande réussite dans le milieu. Jugez plutôt par vous-même :
Guillaume Pley : « Tu vendais de la drogue ? »
Sadek : « Je vendais de la drogue, je l’ai fait pendant 3 ans ou 4 ans. Je voyais des semaines où des fois je faisais entre 10.000 et 15.000 euros de bénéfice. En ayant payé tout le monde, juste ce que moi je me mettais dans la poche »
« Attention, je veux pas passer pour un Pablo Escobar ou quoi. Mais j’ai eu la vie d’un jeune qui est dans l’illégal dans les nuits parisiennes, etc. J’étais pas un méchant, j’étais un commerçant, j’étais un caméléon. J’étais bien bien implanté. Aucune personne autour de moi ne s’est faite épingler de près ou de loin, parce qu’on avait des techniques bien rodées. Moi je me suis jamais fait arrêter pour ça, jamais ».
S’il considère que vendre de la drogue est immoral, le rappeur n’a pas souhaité émettre de jugement de valeur quelconque. On en profite par ailleurs pour vous glisser l’interview intégrale de Sadek chez Legend, pour les intéressés, fans et curieux du personnage :
S’il a connu la fast life en étant un dealer influent de la région parisienne, Sadek assure aujourd’hui être rangé de ces affaires nébuleuses. Une bonne nouvelle, puisqu’il est évidemment bien plus honorable de gagner sa vie légalement, avec ses sons, qu’en revendant de la drogue à une armée de clients.
