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Le parcours professionnel de Benoît Saint-Denis est des plus singuliers. S’il vise désormais la ceinture de champion des poids légers à l’UFC, le « God of War » évoluait autrefois dans un tout autre environnement puisqu’il était dans les forces spéciales. L’intéressé s’était d’ailleurs livré en détail sur le sujet, il y a quelques mois.
Il avait promis une victoire écrasante à ses fans, et on peut dire qu’il a tenu promesse. Opposé à Thiago Moises à l’UFC Paris, Benoît-Saint-Denis n’a eu besoin qu’à peine plus d’un round avant d’être annoncé comme le vainqueur. Le combattant français a fait de son adversaire un simple punching-ball et est reparti de Bercy avec un nouveau KO impressionnant en poche, ainsi qu’une douzième victoire en carrière.
Non seulement ça, mais l’intéressé en a également profité pour intégrer le Top 15 de la division des poids légers. Depuis des semaines, il passe son temps à provoquer le gratin de cette catégorie ultra-relevée à l’UFC. Et les stars de la grande ligue de MMA croient désormais qu’il pourrait bien finir sur le trône ! Une belle récompense pour sa discipline et sa détermination, des valeurs qu’il possédait bien avant de démarrer au MMA.
Le MMA plus dur que l’armée ? BSD répond cash
Car avant d’enfiler les mitaines et de faire ses débuts dans l’octogone, le « God of War » était en effet engagé dans l’armée française et même carrément dans les forces spéciales. Fils de militaire, il y a passé cinq ans en tout, comme il l’a confié lors d’une interview datant de juin 2022 avec Gentside Combat. L’occasion pour le Nîmois de partager quelques anecdotes là-dessus, impliquant entre autres un ancien Président :
Benoît Saint-Denis : C’est un an et demi de formation puis trois an et demi en groupe. C’est un métier qui est prestigieux. Mon groupe, par exemple, avait fait la garde du Président François Hollande à Tombouctou, l’élimination de la menace terroriste un peu partout dans le monde, la formation des forces alliées, la libération d’otages… Des missions prestigieuses et qui demandent un gros savoir-faire technique et du sang froid.
Quand on écoute BSD énumérer la liste de missions liées à son temps dans les rangs de l’armée, on ne peut se montrer qu’impressionné. Fait intéressant, ce dernier estime toutefois qu’il est plus facile d’évoluer au sein du corps militaire que dans le monde des sports de combat :
Benoît Saint-Denis : Je pense que le MMA est plus dur parce que tu as une échéance qui a une importance fois douze. En fait, dans les forces spéciales, tu es testé régulièrement, mais il y a rarement des échéances éliminatoires. Il y en a, mais en général, tu es prêt pour elles. C’est pas du 1 contre 1 avec deux mecs qui rentrent dans la cage, un qui sort victorieux, un qui sort avec la défaite. C’est des mois et des mois de travail pour ça. C’est un challenge qui est plus long pour arriver en haut que forces spéciales.
Ancien membre des forces spéciales, star montante à l’UFC : Benoît Saint-Denis peut se targuer d’avoir un CV particulièrement solide. Son ancien métier lui a en tout cas inculqué un sang-froid à toute épreuve, parfait pour résister à la pression dans l’octogone. Ne reste plus qu’à espérer que son ascension continue.
