S’il n’est pas devenu aussi populaire qu’un Mike Tyson dans sa reconversion, Jérôme Le Banner commence lui aussi à avoir une petite expérience devant la caméra. C’est d’ailleurs sur un tournage qu’il aurait rencontré la personne la plus terrifiante de l’histoire. Et attention, on ne parle pas d’un monstre physique comme lui !
Pour les plus grands champions, les sports de combat ne sont qu’une première étape vers un monde bien plus grandiose. L’exemple de Conor McGregor est peut-être le plus parlant ces dernières années, lui qui est parti des quartiers les plus dangereux de Dublin pour arriver au sommet à l’UFC et accumuler les centaines de millions sur son compte en banque. Homme d’affaires chevronné, il n’a plus à se mettre en danger pour assurer la pérennité familiale.
Quelques années auparavant, c’est Mike Tyson qui a trouvé une reconversion plus douce loin des rings et de la violence qu’il y déchainait. Il est devenu un acteur assez réputé à Hollywood, brillant dans la saga « Very Bad Trip » et plus récemment encore dans « Medellin », le carton planétaire réalisé par Franck Gastambide. Un destin qui a d’ailleurs inspiré d’autres.
Jérôme Le Banner effrayé par… une réalisatrice !
C’est notamment le cas de la légende tricolore Jérôme Le Banner, qui commence à avoir une filmographie assez étoffée entre grand et petit écran. Et dans un excellent entretien accordé au site « Boulevard des Champions », Géronimo a expliqué que c’est sur un plateau qu’il avait rencontré la personne la plus intimidante, et non pas dans un ring (entretien passionnant à retrouver en intégralité ici) :
Boulevard des Champions : Tu as joué dans de nombreux films, « Scorpion », « Fatal », « Astérix et Obélix aux Jeux Olympiques ». Que retiens tu de tous ces tournages ?
Jérôme Le Banner : Jouer, c’est un grand mot, j’ai participé. Jouer, c’est comme j’ai fait avec Marleau ou quelques autres. J’aime bien me travestir, j’aime bien le matin me dire : « Ça, tu ne vas pas pouvoir le faire ».
Par exemple Marleau (la série « Capitaine Marleau » diffusée sur France Télévision, ndlr), j’avais des textes, des textes, des textes, en plus la dame qui était derrière nous, Josée Dayan, elle me fait peur, c’est la seule personne sur terre qui me fait peur. Elle fait 1m30, petite, lesbienne, fumeuse de cigares, 79 ans, elle me fait peur et pas seulement à moi, même Corinne Masiero, Patrick Timsit, tout le monde, c’est un vrai chef d’orchestre, je l’adore, elle fait des supers films, quand elle te dit « super », t’es content.
Dans le ring, Jérôme Le Banner ne devait rendre de comptes à personne si ce n’est lui-même. Devant la caméra en revanche, il doit se plier à la vision des réalisateurs et réalisatrices, dont Josée Dayan, ce qui était visiblement intimidant pour ce grand monsieur de plus de 120 kilos. L’important étant tout de même qu’il prenne du plaisir et s’amuse dans cet exercice si différent des combats.
Jérôme Le Banner a connu la rigueur des camps d’entrainement, s’est frotté aux adversaires les plus terrifiants de la planète kickboxing, et pourtant, il n’a jamais été plus intimidé que face à Josée Dayan et sa caméra… Comme quoi.