À 46 ans, Virginie Efira très honnête : « C’est un peu inavouable, mais je…

Virginie Efira
Brut (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Devenue l’une des actrices les plus en vogue du cinéma francophone, Virginie Efira mène également de front une vie personnelle qui a connu un gros bouleversement récemment avec l’arrivée de son deuxième enfant, un garçon prénommé Hiro. Et dans son rapport forcément délicat à son statut de mère, la belgo-française a livré une rare confidence.

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« Tout va bien », c’est le nom de la nouvelle série de Disney+ dans laquelle Virginie Efira tient le rôle principal. C’est aussi une petite phrase qui résume la vie de l’actrice, elle qui est récemment devenue maman d’un petit Hiro fin août dernier, né de ses amours avec Niels Schneider. Déjà de retour sur les plateaux, la native de Schaerbeek ne cache pas que ses deux enfants ont changé sa façon de vivre. 10 ans après la naissance de sa fille, elle a ainsi confié à « Madame Figaro » :

Par rapport à ma première grosse, j’ai eu accès à davantage de lectures, de parcours de vie. Être débarrassée de cette pression, accepter que cela puisse aussi ne pas très bien aller, fait que le merveilleux, justement, émerge plus facilement. Et que ça va très bien ! Il y a la redécouverte de l’immédiateté de l’amour, la fascination du bébé. Les nouveau-nés possèdent ce regard métaphysique, comme les vieux qui ont tout compris de l’existence.

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De cette première expérience consécutive à la naissance de la petite Ali en 2013, Virginie Efira a tiré une leçon précieuse, qu’elle n’a jamais oublié :

Je voulais suivre toutes les injonctions : être une mère parfaite, totalement disponible, et en même temps prendre soin de moi, de ma vie de femme, ne rien lâcher au travail, sortir avec des amis car il n’était pas question d’arrêter de faire la fête… Ma fille m’a appris que c’est à l’endroit où l’on se trouve qu’il faut essayer de faire quelque chose.



La technique « inavouable » de Virginie Efira pour gérer son inquiétude

Désormais, comme tout parent qui se respecte, celle qui a obtenu son premier César en début d’année se montre très protectrice et inquiète vis-à-vis de ses deux rejetons. Et alors qu’elle joue le rôle d’une tante très investie dans la vie de sa nièce dans « Tout va bien », elle avoue que son anxiété vis-à-vis de ses enfants, quoique normale, peut parfois être utilisée au cinéma :

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On n’a pas besoin de jouer cette chose-là pour pouvoir parfois penser au pire. Plutôt, on a la chance de ne faire que d’y penser. Mais quel parent n’imagine pas le pire ? Ça n’existe pas. C’est quelque chose qui me traverse tout le temps. On retrouve ça dans beaucoup de récits de mères.

Parfois, et c’est un peu inavouable, j’utilise cette émotion dans le jeu pour essayer de ressentir des choses, entre le moment où on dit « action » et « coupez ». Moi, j’utilise des images comme si ça me percutait de façon personnelle. On s’imagine soi dans ce genre de situations qui ne sont pas marrantes et on transpose. Mais après, il y a le « coupez » et… tout va bien.

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Rien n’est plus terrifiant pour un parent que d’imaginer quelque chose de mauvais arriver à ses enfants, alors il est presque logique de se servir de ces émotions pour incarner un rôle qui le nécessite. En tout cas, quelles que soient ses techniques, Virginie Efira est bel et bien devenue une actrice hors-pair, qui, c’est certain, n’a pas fini de nous surprendre !

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