À 64 ans, Patrick Bruel s’ouvre longuement sur la cocaïne : « J’ai justement eu…

Patrick Bruel
France TV (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Alors qu’il a allègrement passé le cap de la soixantaine, Patrick Bruel est un modèle de longévité au plus haut niveau. Comment l’expliquer, au-delà de son talent ? Peut-être par le fait que l’artiste a toujours su résister à certains écueils de la célébrité, contrairement à certains de ses amis. Il s’est ainsi longuement confié sur la cocaïne, à laquelle il a consacré une chanson.

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« La chance de pas ». Tel est le titre d’une chanson de Patrick Bruel sortie en 2022. Sa particularité ? Il s’agit du premier morceau du chanteur sur la cocaïne, cette drogue destructrice qui fait des ravages parmi toutes les couches de la population. S’il a connu des proches qui ont sombré dans les abîmes de cette poudre blanche, lui assure y avoir toujours résisté. Et aujourd’hui, il veut sensibiliser.

La grosse mise en garde de Patrick Bruel sur la cocaïne

Interrogé par le média suisse « Blick », il a d’abord tenu à insister sur le fait que lui a toujours résisté :

Jamais ! J’ai justement eu la chance « de pas » céder, « de pas » glisser, « de pas » être tenté, « de pas » consommer. Et donc « de pas » connaître, et « de pas » avoir à résister.

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L’interprète de « Qui a le droit » ne cache pas que cette chanson est adressée à plusieurs personnes. Il dresse également un portrait imagé et glaçant de cette addiction :

Le morceau est destiné à une, voire deux, voire trois, voire cinq personnes de mon entourage qui ont glissé… Je les matérialise en une seule. La chanson est née de conversations, de certaines images, certaines phrases…

Cette description assez terrible de ce train dans lequel on monte après y avoir été invité. On s’assoit à la meilleure place, dans le meilleur wagon, à côté du conducteur. Tout est parfait, on n’a absolument pas envie de descendre. En plus, ça va à 300 km/h. Mais ces 300 km/h vous mènent dans le mur.



Quand on s’en rend compte — il n’est jamais trop tard, c’est difficile de sauter d’un train qui avance à 300 km/h. C’est là qu’on a besoin d’aide. Je ne suis pas dans le jugement. En tout cas pas concernant les gens qui consomment ou qui ont consommé. Parce qu’on ne peut jamais savoir dans quelles circonstances ils l’ont fait. En revanche, je n’ai aucune indulgence avec ceux qui ont insidieusement permis la première approche et commencé à en fournir.

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Bien évidemment, Bruel s’attache à sensibiliser au maximum ses enfants aux dangers encourus par la « coke ». Il explique ainsi :

Je leur en parle beaucoup ! C’est nécessaire de faire de la prévention. Il faut un discours intelligent et donc éviter la morale ou le jugement. Je suis content que vous souligniez cette chanson, elle est importante.

Et parce qu’elle est importante, on vous propose de la découvrir ci-dessous :

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Très sensibilisé aux ravages de la cocaïne suite aux dérapages de personnes de son entourage, Patrick Bruel assure lui être toujours resté droit dans ses bottes. Aujourd’hui engagé dans ce qu’il présente comme un « combat concret », l’artiste a la légitimité et l’influence pour agir positivement sur la cause. Et on ne peut que le saluer pour cela.

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