Benoît Poelvoorde donne une grosse différence entre France et Belgique : « En France…

Benoît Poelvoorde évoque la France et la Belgique
France TV (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Acteur ultra-populaire des deux côtés de la frontière, Benoît Poelvoorde est apprécié pour son talent en Belgique comme en France. De cette dualité, il n’hésite parfois pas à s’amuser. Ce fut notamment le cas il y a une quinzaine d’années, lorsqu’il illustrait à sa manière une différence fondamentale entre les deux pays dans le milieu du cinéma.

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Au-delà de ses rôles parfois déjantés et souvent salués, Benoît Poelvoorde est un acteur à part pour ses coups de folie, son génie, et son imprévisibilité. Plus d’une interview a d’ailleurs tourné au vinaigre en sa présence, tant le natif de Namur peut partir dans un de ses fameux délires sans prévenir. Mais le bon sens n’en reste pas moins présent, et il l’avait prouvé lors de la masterclass « Caméra subjective » en 2007.

Benoît Poelvoorde compare la Belgique et la France

Dans le cadre d’une discussion sur « ce que c’est d’être une star », l’interprète de Ruben Vandevoorde dans « Rien à déclarer » a été amené à réagir sur la différence entre le cinéma belge et le cinéma français, lui qui connaît très bien les deux. Il n’en fallait pas plus pour qu’il parte dans une tirade dont il a le secret :

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Quand vous tournez en Belgique, tout est permis. Il n’y a pas de hiérarchie. Vous tournez un peu en sauvage. Le preneur de son peut donner son avis, comme le caméraman donne son avis. Tout le monde est logé dans le même hôtel pourri, c’est des budgets minables… On est tous logés à la même enseigne. Mais l’avantage, c’est que c’est de l’artisanat, et donc vous avez une vraie liberté.



En France, ce n’est pas possible. Je vais vous donner un exemple. En France, s’il y a un problème avec un connard qui a laissé une bagnole dans le cadre, tout le monde va commencer à hurler. Le réalisateur gueule d’abord : « Putain, y a une bagnole dans le cadre ! Bouge-là ! » Ça arrive au premier assistant, qui prend le talkie, et qui dit au deuxième assistant : « Qui a mis la putain de bagnole dans le cadre ?! » On arrive à la fin au pauvre régisseur, au mec qui fait ventouse.

Alors que chez nous, au lieu de chercher qui est responsable… Et ben on bouge la voiture !

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Une anecdote accueillie par les rires du public, et qui est encore plus savoureuse avec la vidéo qui va avec. On vous propose donc de vous délecter de cette minute de Benoît Poelveoorde ci-dessous :

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S’il est très apprécié en France, Benoît Poelvoorde semble davantage se retrouver dans le côté « artisanal » de sa terre de naissance. Et personne ne lui en voudra, tant parce que ce qu’il dit est loin d’être faux que parce que l’histoire est, comme d’habitude avec lui, superbement racontée !

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