NBA – « Les Européens pensent comme ça… C’est la différence avec la NBA »

Chima Moneke, ancien joueur NBA aujourd'hui en Europe
Chima Moneke (DR)

Par Guillaume K. | Journaliste sportif

L’EuroLeague se développe et de plus en plus d’Américains font le voyage de l’autre côté de l’Atlantique pour découvrir ce basket. D’ailleurs, un ancien des Kings a dévoilé la plus grosse différence à ses yeux entre NBA et Vieux Continent.

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Plus le temps passe, plus le niveau augmente en NBA, et plus il est difficile pour certains de se faire une place dans la ligue. Alors par la force des choses, les départs en Europe, autrefois vus comme une honte par les Américains, devraient être de plus en plus nombreux et surtout de plus en plus assumés dans les années à venir. Si Kemba Walker a passé le cap, d’autres devraient suivre facilement.

Heureusement, il y a des courageux qui n’ont pas attendu que l’EuroLeague devienne à la mode pour tenter leur chance. Non-drafté à sa sortie de UC Davis en 2018, Chima Moneke a directement rejoint la France, a passé les étapes une à une, jusqu’à être champion avec Monaco en 2023. Entre temps, il a eu sa chance en NBA avec les Kings.

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La plus grosse différence entre NBA et Europe selon Chima Moneke

Il documente d’ailleurs son quotidien sur sa chaine YouTube, et dans une récente vidéo, il a décidé de se pencher sur les plus grosses différences entre la vie en NBA, et la vie dans un club du plus haut niveau européen. Pour lui, le point le plus important quand on passe de l’un à l’autre, c’est la mentalité face aux blessures. Sur le Vieux Continent, hors de question de rester à l’infirmerie pour une simple douleur.



En NBA, si tu souffres d’une petite blessure à l’entrainement, si tu ne te sens pas bien, ils t’encouragent à te reposer, à pas jouer. Ils veulent s’assurer que tu joues à 100%. Tu entends rarement des histoires de staffs qui forcent les stars à jouer malgré la douleur. Les effectifs sont remplis et il y a toujours un remplaçant prêt à saisir sa chance. Les médecins ne veulent pas jouer leur peau en faisant revenir une star trop tôt.

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En Europe, que tu sois une star ou un joueur de rotation, tu dois t’entrainer. Si tu te blesses au pouce le dimanche, le lundi tu dois prendre des médicaments, faire un bandage, et tout faire pour t’entrainer. Sauf si tu es une superstar et un potentiel MVP, tu t’entraines et le coach va te traiter comme les autres. C’est comme ça que les Européens pensent. C’est la différence avec la ligue, moi je suis habitué à ça et j’aime cet aspect.

La vie n’est pas la même en NBA et en Europe, tout le monde le sait. Ce qui a surtout surpris Chima Moneke en arrivant chez les Kings il y a quelques années, c’est de voir comment tous les joueurs étaient protégés par le staff médical, alors qu’en Europe seule une grave blessure peut excuser une absence à l’entrainement. C’est peut-être ce qui explique la dureté des sélections autres que Team USA sur les dernières compétitions.

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En Europe on sert les dents et on accepte de jouer malgré la douleur. Ce n’est visiblement pas le cas en NBA, où la santé des stars passe avant tout le reste. Il faut dire que les enjeux économiques ne sont pas les mêmes/

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