Les propos choc de Line Renaud (95 ans) sur Johnny Hallyday : « C’était un suicide, il a…

Johnny Hallyday et Line Renaud
France TV (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Le 5 décembre 2017, Jean-Philippe Smet alias Johnny Hallyday rendait son dernier souffle dans sa résidence de Marne-la-Coquette. Un moment presque surréaliste tant le rocker nous avait presque convaincu de son immortalité, lui qui était revenu de tous les abus, de tous les excès. Pour Line Renaud, il s’agissait tout simplement d’un suicide progressif. Explications.

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Jusqu’au bout, Johnny Hallyday aura vécu « his way », à sa manière, pour reprendre les fameux propos de Frank Sinatra. Sur scène encore quelques mois avant sa mort, malgré la maladie qui le rongeait et la chimiothérapie qui l’affaiblissait, le « Taulier » faisait le show, comme un dernier adieu à son public adoré. Mais un vie d’excès a fini par rattraper l’artiste, terrassé par son cancer du poumon fin 2017.

Il faut dire que dans la droite lignée de ses idoles, au rang desquelles figure un certain Elvis Presley, Johnny Hallyday n’a jamais ménagé son corps. Alcool, drogue, cigarettes, vie nocturne : le père de David, Laura, Jade et Joy a brûlé la vie par les deux bouts, tant et si bien que le voir atteindre 74 ans relève presque du miracle.

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Pour Line Renaud, Johnny Hallyday s’est tué à petit feu

Au micro de TF1, son amie Line Renaud, qui était particulièrement proche de lui, avait utilisé des mots forts au moment d’évoquer le décès du rocker :

Ce n’était pas à lui d’être là. Il était trop jeune. Mais c’était un suicide Johnny. C’est un suicide. Il a bu toute sa vie, il a fumé. Il allumait les cigarettes les unes derrière les autres. Elle était à peine éteinte, il la rallumait. C’est un suicide.



Persuadé qu’il allait mourir jeune, ce qui ne fut finalement pas le cas malgré tous ses efforts pour y parvenir, Hallyday vivait comme si le lendemain n’existait pas. Il lui arrivait de fumer jusqu’à 5 paquets de gitanes sans filtre par jour, ou encore de boire de l’alcool au petit-déjeuner. En bref : des excès permanents, qui auront fini par avoir raison de lui.

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Par ailleurs, Line Renaud déplore le mélodrame autour de l’héritage de la star, avec une scission entre deux clans au sein de la famille. Dépitée, la nonagénaire confiait au « Parisien » :

Ces choses-là auraient dû se régler en famille. Ce n’est pas la première fois que des amis intimes se séparent, mais c’est la première fois que cela arrive sur la place publique, c’est dommage. Cela va durer des années, cela va faire « Dallas », et coûter des millions en avocats des deux côtés. Je pense que cela ferait beaucoup de chagrin à Johnny de voir cela.

Il fallait rester sur le bel enterrement de Johnny, sur cette image d’amour populaire qu’on n’avait vu que pour Elvis Presley à Graceland… Il fallait rester sur ce souvenir unique au monde. Qu’on ne gâche pas ça. Il faut laisser Johnny en paix. Je n’ai pas à prendre parti. C’est leur problème, pas le mien. On ne sait rien de ce qui s’est passé et de ce qui va se passer. Je n’ai heureusement jamais parlé d’héritage avec Johnny et Laeticia.

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Excessif devant l’éternel, et bien décidé à brûler la vie par les deux bouts comme son idole James Dean, Johnny Hallyday ne s’est jamais ménagé. En ce sens, le voir arriver jusqu’à l’âge de 74 ans est déjà un petit miracle, et atteste de sa solidité hors-normes. Même si Line Renaud, elle, pleure son ami et aurait souhaité qu’il tire le frein à main avant l’irréparable…

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