À 55 jours des Jeux Olympiques, l’aveu malvenu d’Aya Nakamura : « De temps en temps, je…

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Choisie par Emmanuel Macron pour être l’une des figures majeures de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, Aya Nakamura a connu des derniers mois agités, elle qui a été attaquée à de multiples reprises. Mais alors que le dossier semble enfin se calmer, l’artiste a osé une révélation sur son mode de vie qui pourrait bien donner du grain à moudre à ses détracteurs…

Malgré le flot quasi-ininterrompu de critiques en provenance de la droite de l’échiquier politique, et même de certains artistes ici et là, Aya Nakamura devrait bel et bien se produire sur scène pour la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. Rien n’a encore été confirmé, certes, mais son apparition récente tout sourire aux côtés de Brigitte Macron semble en dire long.

À l’occasion de cette cérémonie tant attendue, la native de Bamako devrait reprendre des titres du répertoire d’Edith Piaf, symbolisant ainsi l’excellence française. Mais alors qu’elle a été soutenue par la grande majorité du showbiz, et que la polémique autour d’elle semble se tasser, l’interprète de « Djadja » a quelque peu mis les pieds dans le plat sur un sujet toujours épineux en France.

Aya Nakamura avoue consommer de la drogue

En effet, lors d’une séance récente de questions/réponses avec ses abonnés, la jeune femme a répondu à une question lui demandant sa technique pour décompresser en s’affichant joint à la main, le tout accompagné d’une chanson de Zola et Koba La D aux paroles sans équivoque :

D’temps en temps, j’fume la beuh (la beuguih, la beuguih), le bédo me fait mal au crâne, putain d’merde (ouais) rien qu’j’enchaîne les meufs.

Une réponse qui ne laisse évidemment aucune place au doute, même si Aya Nakamura n’a prononcé aucune parole. Cette consommation de cannabis n’est pas non plus une surprise quand on sait que des plants de cette drogue avaient été retrouvés au domicile d’elle et son compagnon suite à leur altercation en 2022.

Quoiqu’il en soit, cette déclaration pourrait susciter du remous à l’heure où les opposants à la chanteuse sont bien décidés à lui chercher des poux. Rappelons également que la France est moins progressiste que de nombreux autres pays vis-à-vis du cannabis, et donc que le jugement de l’opinion publique pourrait se faire grinçant. Reste à savoir si cet épisode aura des conséquences à moins de deux mois des JO.

Après la condamnation pour violences conjugales et la teneur du langage utilisé dans ses chansons, la consommation de drogue sera-t-elle le prochain axe des anti-Nakamura ? La principale intéressée peut le craindre, elle qui assume pourtant cette révélation et cette manière de vivre. Réponse dans les prochains jours…