Par Mathieu S. | Rédacteur sport
Sacré rookie de l’année, Victor Wembanyama n’a certainement pas volé son titre la saison passée devant Chet Holmgren. Mais comment est-ce que le joueur du Thunder voit les choses ? Il a été honnête sur un sujet assez épineux.
Après une saison absolument folle, Victor Wembanyama a été nommé sans surprise rookie de l’année par la NBA. Il a été plébiscité assez largement par les journalistes, au point où il a même terminé en deuxième position pour le DPOY, derrière Rudy Gobert. Mérité pour le Français qui a choqué les observateurs avec ses prouesses, même si Chet Holmgren n’était pas très loin.
Devant pour certains lors des premiers mois, Holmgren n’a pas tenu la cadence quand Wemby a basculé au poste de pivot. Pas très important pour Chet qui se retrouve dans une équipe bien différente des Spurs. Au Thunder, la franchise a l’ambition de jouer le titre et avec un Shai Gilgeous-Alexander, Holmgren n’est pas vu comme une première option en attaque.
Chet Holmgren cash sur la déception du ROTY
Si on prend en compte la saison folle de Jalen Williams, Holmgren n’était même pas une deuxième option. Mais ce n’est pas important, lui qui donne la priorité à la victoire dans une équipe ambitieuse. Présent dans le dernier épisode du podcast de Paul George, Chet n’est donc pas amer pour le titre de ROY. Surtout que les critères sont flous selon lui.
Chet Holmgren sur le titre de rookie de l’année : « Je ne voyais pas ça de la même façon que les autres. Je ne veux pas faire d’un duel en particulier ce qu’il n’est pas, parce qu’il s’agit avant tout de gagner un match de basket. Tu ne veux pas tomber dans le piège et transformer ça en 1vs1. Il y a toujours un peu de compétitivité, surtout quand tu affrontes de très bons joueurs. »
« (Avant le match contre Wemby) Je savais qu’il fallait être en forme pour ce match, mais je ne voulais pas changer le plan de jeu de l’équipe juste parce qu’il y a les Spurs. (…) Si tu n’as jamais joué un match de basket NBA, tu es un rookie, jusqu’à ce que tu joues 82 matchs. Mais pour le ROY, Wemby a eu une grande saison, il a gagné, il mérite. Mais je ne veux pas débattre parce que les critères changent à chaque fois. »
Les critères changent, oui, mais peu souvent quand on évoque le rookie de l’année. Le fait est que le bilan collectif n’a jamais eu son importance, au grand dam de Chet. Mais ce dernier reste classe, conscient que Wembanyama n’a pas volé sa victoire.
Chet Holmgren en est conscient, Victor Wembanyama a mérité son trophée après une saison folle. Mais comme il a raison de le souligner, les critères pour les récompenses individuelles sont parfois difficiles à comprendre. À la NBA de faire quelque chose à ce sujet.