puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Guillaume Kagni | Journaliste sportif
De l’extérieur, on pourrait croire que les coéquipiers s’entendent tous assez bien dans le monde du football. Mais selon Blaise Matuidi, champion du monde et multiple champion de France avec le PSG, c’est loin d’être le cas.
Lorsqu’il était encore en activité, Blaise Matuidi était régulièrement moqué par les fans pour ses gestuelles peu communes sur le terrain. Parfois « désarticulé » dans ses interventions, pas toujours le plus à l’aise tactiquement, force est de constater qu’il était aussi précieux au Paris Saint-Germain qu’en équipe de France.
Sans lui, il y a par exemple fort à parier que la Coupe du monde 2018 ne se serait pas aussi bien passée pour les Bleus. Assez affûté physiquement pour tenir deux postes en même temps, celui de milieu relayeur et d’ailier gauche pendant la compétition, il a été un homme de base pour Didier Deschamps. Des années après sa retraite internationale, « Blaisou » n’a toujours pas été remplacé.
L’avis de Blaise Matuidi sur les vestiaires
Bref, avec son expérience et ses nombreux succès, Blaise Matuidi sait reconnaitre un bon vestiaire et un vestiaire gangréné par les égos de chacun. Dans un post publié sur son compte LinkedIn, l’ancien milieu du Paris Saint-Germain a donné trois signes d’un groupe qui ne vit pas bien, d’un collectif qui ne tire pas dans le même sens.
Ce qu’on ne vous montre pas dans les vestiaires, c’est qu’on n’est pas tous amis (loin de là), et le gérer, ça transforme la performance d’une équipe. Voici les 3 obstacles que j’ai vus dans un vestiaire :
L’individualisme, ou quand la performance individuelle devient plus importante que celle de l’équipe.
Quand la concurrence au même poste mène aux coups bas, plutôt qu’à une entraide qui tire tout le monde vers le haut.
Quand la confiance est perdue envers un membre de l’équipe, qu’on met alors de côté, ce qui nuit au collectif.
Moins d’ego, plus d’entraide, et un groupe homogène. Et vous irez titiller les sommets, que ce soit dans le foot ou dans le business. Et vous vous ferez peut-être des amis comme Grizou !
Blaise Matuidi a évolué au PSG puis à la Juventus, deux grands clubs avec de grands joueurs. Il y avait donc des égos dans les vestiaires, et quand ils s’exprimaient de la mauvaise manière, cela avait des répercussions directes sur le sportif. Heureusement, en 2018, l’équipe de France avait su éviter les pièges pour devenir championne du monde.
Blaise Matuidi a connu de nombreux vestiaires au cours de sa carrière, il sait donc reconnaitre les bons des mauvais. Pour lui, plusieurs éléments peuvent avoir des conséquences négatives sur les prestations sportives.
