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Par Guillaume Kagni | Journaliste sportif
Anthony Edwards est souvent mis dans la même phrase que Michael Jordan, ceux qui le regardent régulièrement jouer savent pourquoi. Et visiblement, c’était son destin de ressembler au légendaire n°23 des Bulls, la preuve avec cette drôle d’anecdote.
Depuis quelques années désormais, Anthony Edwards a l’honneur d’être comparé à Michael Jordan. S’il lui faudra énormément de bagues et de titres individuels pour faire honneur à cela, il montre des choses très prometteuses sur les parquets. Déjà, comme le n°23, l’arrière des Timberwolves possède des qualités athlétiques hors du commun.
Mais surtout, sur ses deux dernières campagnes de playoffs, Edwards fait preuve du mental de tueur que partagent les très grands. La saison passée, il éliminait Kevin Durant et Devin Booker en 4 matchs, avant de s’en prendre à Nikola Jokic et aux Nuggets, pourtant champions en titre. Cette année, c’est LeBron James et Luka Doncic qui pourraient passer à la trappe face au talent du n°5.
Anthony Edwards surnommé comme Jordan dans sa jeunesse
Et si tout cela était le destin ? De passage sur la chaîne YouTube de GQ pour répondre à des questions sur sa vie et sa carrière, Anthony Edwards a fait un aveu assez dingue sur son premier surnom. Visiblement, son entraineur de football américain voyait déjà en lui des airs de Michael Jordan. Il ne pouvait pas tomber plus juste.
J’ai reçu le surnom « Ant Man » quand j’avais trois ans. C’est mon père qui me l’a donné. Parmi mes entraineurs de football américain, il y en avait un qui me surnommait « Black Jesus ». Pour mon entraineur de basket, c’était « Boogie ». J’ai eu plusieurs surnoms tout au long de ma vie.
« Ant Man », tout le monde connait et c’est un surnom qui colle parfaitement à Anthony Edwards. Mais dans sa jeunesse, tout le monde ne l’appelait pas ainsi. Sur les terrains de football américain à Atlanta, il était plus connu sous le nom de « Black Jesus », comme Michael Jordan quelques décennies plus tôt. Depuis l’adolescence, il est destiné à marcher dans les pas du n°23.
Reste à savoir s’il aura la chance de trouver le Scottie Pippen qui l’accompagnera sur la route du succès. Rudy Gobert est un excellent lieutenant, mais il n’a pas l’aisance offensive pour le souligner. Quant à Julius Randle, son inconstance pourrait être dommageable sur la route du titre. À moins que la superstar des Timberwolves ne soit assez forte pour porter tout ce beau monde avec lui.
