NBA – Après 13 ans dans la ligue, Joakim Noah cash : « Il n’y avait rien de plus démoralisant »

L'ancien joueur NBA français Joakim Noah
Clique TV (DR)

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

Resté plus d’une décennie dans les rangs de la NBA, Joakim Noah en connait donc particulièrement les ficelles et savait comment plomber le moral de ses adversaires. Il faut dire qu’il disposait d’une arme assez rare, mais ô combien efficace pour y parvenir.

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Grâce à son immense expérience, il sait que le basket ne se joue pas simplement avec les mains. Joakim Noah se plaçait ainsi comme un expert du fameux « mind game » et avait pour habitude d’entrer dans la tête de ses adversaires afin de leur poser des problèmes sur le parquet. Jamais le dernier pour se lancer dans une petite séquence de trash-talking, il épuisait également ses vis-à-vis avec son énergie débordante.

Toutes ces qualités seraient certainement les premières que les fans de la ligue mettraient en avant au moment de résumer la carrière de Noah. En revanche, ses talents de scoreur n’ont jamais vraiment fait l’unanimité, et encore moins ses aptitudes… de shooteur. L’intérieur français n’avait à vrai dire que rarement tendance à prendre sa chance loin du panier… mais provoquait de sérieux dégâts en ce faisant.

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Joakim Noah révèle les bienfaits des mécaniques « moches »

Peu adroit au périmètre, Noah ne possédait pas qui plus est le tir le plus esthétique de NBA. Or, il expliquait dans All The Smoke que cela lui permettait d’écœurer ses rivaux :

Joakim Noah : Il n’y avait rien de plus démoralisant que de voir un adversaire avec une mécanique moche mettre un tir. Il suffisait de regarder le banc de l’équipe adverse dans ces moments-là : ils étaient tous au bout du rouleau !



Titulaire de cette arme assez singulière, l’ex-international tricolore n’était cependant pas la seule star à en bénéficier. Il s’est ainsi lancé dans l’établissement d’une liste recensant les illustres joueurs dont la beauté du shoot laissait clairement à désirer :

Joakim Noah : Manute Bol avait une mécanique chelou. Celle de Dikembe (Mutombo) n’était pas non plus la plus belle à voir.

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On peut aussi faire une dédicace à Shawn Marion, même si ça ne l’empêchait pas de faire le job dans cet exercice-là. Reggie Miller ? Non, sa mécanique était suffisamment belle pour qu’on le place dans cette catégorie. Par contre, on peut mettre Michael Kidd-Gilchrist. Lui, c’était de la folie ! Kevin Martin aussi, même s’il était chaud.

DeMarcus Cousins, lui, ajouterait sans doute le nom de Jooks à ce drôle de casting.

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