NBA – Snobé pour le ROTY, Zaccharie Risacher brise le silence : « Je suis compétiteur »

Zaccharie Risacher, joueur français des Hawks d'Atlanta
SLAM (DR)

Par Guillaume Kagni | Journaliste sportif

Auteur d’une grosse fin de saison, Zaccharie Risacher pouvait légitimement croire au titre de Rookie de l’Année. Il a finalement été devancé par un Stephon Castle plus régulier dans ses performances, et il a pris la parole dans l’émission « NBA Extra ».

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Pour la première fois depuis un an environ, Zaccharie Risacher peut souffler un peu. Car, au printemps et à l’été 2024, l’ailier tricolore avait dû enchainer les playoffs de Jeep Elite avec Bourg-en-Bresse, le long processus de draft, la Summer League, puis une préparation poussée avec les Hawks en vue de sa première année dans la plus grande ligue du monde.

Après ce premier exercice en question, conclu par une élimination lors du play-in, Risacher n’a pas tardé à effectuer son retour en France. Il a eu l’occasion de retrouver sa famille et de suivre les derniers matchs de sa petite sœur Aïnhoa, professionnelle du côté de l’ASVEL à seulement 17 ans. Quoi de mieux pour se ressourcer que d’être près des siens ?

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Zaccharie Risacher déçu pour le titre de ROTY

Ce retour dans l’Hexagone lui a aussi permis d’organiser une petite tournée médiatique, parfaite pour se rapprocher de son public. Ce vendredi, il était par exemple sur le plateau de beIN Sports pour l’émission « NBA Extra ». Il a évoqué tout un tas de sujets, et notamment sa défaite dans la course au titre de Rookie de l’Année.



Stephon Castle fait une saison formidable, mais j’étais tout de même un peu déçu de ne pas gagner. Je suis un compétiteur et j’espérais pouvoir devenir ROTY. Mais au final, ça n’enlève pas la beauté de cette saison et ça reste une belle deuxième place.

S’il reste mesuré dans ses propos, Zaccharie Risacher a tout de même reconnu sa déception face aux résultats.

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Il faut dire que, contrairement à son rival, lui évoluait dans une équipe avec une vraie chance de disputer les playoffs. Il a donc dû occuper un rôle précis de 3-&-D, là où le meneur des Spurs était plus libre de s’exprimer. Et puis, quand on joue avec Trae Young, il ne faut pas avoir envie de toucher énormément de ballons en attaque. Il a pu compter sur les mots réconfortants et drôles de Jacques Monclar :

La deuxième place ce n’est pas rien, et ce classement est surtout la confirmation d’un draft, avec Stephon Castle, Alex Sarr ou Zaccharie. Le seul reproche que j’ai à faire à Atlanta, c’est qu’il y a une trop grosse ressemblance avec Dyson Daniels et Jalen Johnson. Les trois sont impossibles à commenter, ils se ressemblent tellement.

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