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Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Sa saison rookie désormais terminée, Zaccharie Risacher peut en dresser le bilan avec une relative satisfaction. C’est ce qu’il a récemment fait au micro de beIN Sports, revenant au passage sur l’action qui lui a permis de découvrir une astuce létale en NBA.
Certes, il n’a pas succédé à Victor Wembanyama en tant que Rookie de l’année. Snobé vis-à-vis de Stephon Castle, Zaccharie Risacher n’a malgré tout pas de quoi se montrer déçu de sa première saison en NBA. Entouré de grandes attentes en tant que choix n°1 de draft, le jeune ailier français y a répondu à de nombreuses reprises sur les parquets, lui qui a su se montrer de fort belle manière sous les couleurs d’Atlanta.
L’arme ravageuse qu’a très vite utilisée Zaccharie Risacher en NBA
Auteur de plusieurs cartons sur les dernières semaines de la saison régulière, Risacher a terminé sa campagne rookie sur une très bonne note. Ce, après avoir eu besoin d’un léger temps d’adaptation au sein de la ligue. Quelque peu inhibé lors de ses premières apparitions avec les Hawks, il a toutefois réussi à montrer de belles choses à cette période. Et notamment face aux Cavaliers, fin novembre, sur cette remarquable action :
Zacch's smooth like the Seine pic.twitter.com/BauDa9UdDY
— Atlanta Hawks (@ATLHawks) November 29, 2024
Auteur d’une excellente coupe vers le panier, l’international tricolore s’est qui plus est permis de faire sauter Donovan Mitchell et Evan Mobley avant d’inscrire tranquillement son layup. Il a d’ailleurs récemment affirmé à NBA Extra que cette séquence lui a servi de déclic :
Zaccharie Risacher : Je me souviens de cette action. Ça a beaucoup fait parler.
Je fais deux pump fakes d’affilée et les deux adversaires sautent. En plus, je crois qu’on a gagné ce match contre Cleveland (117-101, ndlr). C’était tôt dans la saison mais c’est un moment qui m’a permis de réaliser qu’en NBA, tout le monde veut contrer et que c’était plus simple de faire des feintes parce que tout le monde allait sauter partout.
Il n’a donc fallu qu’une vingtaine de matches pour que Zacch découvre cette spécificité de la NBA et apprenne à en tirer parti. Il a dès lors ajouté la feinte de tir à son arsenal offensif et s’en est allègrement servi par la suite, souvent avec tout autant d’efficacité. De quoi expliquer peut-être en partie le succès qu’il a rencontré de ce côté du terrain sur le reste de la saison.
