Par Guillaume Kagni | Journaliste sportif
Après avoir pleinement profité de ses quelques jours de repos, Dominique Malonga est arrivée à Seattle pour prendre le training camp en cours de route. Elle n’a pas tardé à impressionner ses nouvelles coéquipières, même si elle a vite remarqué la différence de niveau avec la France.
La France s’apprête à vivre une décennie exceptionnelle niveau basket. En effet, en NBA et en WNBA, deux jeunes prodiges formés dans l’Hexagone s’imposent comme des potentiels GOAT de la discipline. Le premier, c’est évidemment Victor Wembanyama, le pivot des Spurs de San Antonio. Il a été sélectionné pour le All-Star Game dès sa deuxième saison, preuve de son immense talent.
L’autre grand espoir du basket tricolore, c’est Dominique Malonga, n°2 de la dernière draft dans la ligue féminine. Immense intérieure capable de jouer comme une arrière, l’ancienne de l’ASVEL aura la chance d’évoluer dans une équipe aussi talentueuse qu’ambitieuse. Elle va apprendre aux côtés de Gabby Williams, mais aussi des légendes Nneka Ogwumike et Skylar Diggins, ce qui ne peut être que bénéfique pour son développement.
Dominique Malonga parle du jeu WNBA
Bref, parce que le championnat de France s’est terminé tardivement pour elle et qu’elle avait besoin de repos, la vice-championne olympique vient simplement d’arriver à Seattle. Elle a été accueillie comme il se doit par ses coéquipières, mais aussi par les fans, et elle n’a pas tardé à montrer à tout le monde l’étendue de son arsenal. Premier entraînement, premier dunk.
The proof 😤 https://t.co/NdoqTohRUQ pic.twitter.com/Z1FONQivhz
— Seattle Storm (@seattlestorm) May 7, 2025
Erica Wheeler, meneuse remplaçante du Storm, avouait après l’entrainement avoir eu envie de « sauter sur le dos de Dominique » tant ce dunk a propagé une énergie positive dans la salle. Mais attention, il ne faut pas s’attendre à voir la Française dominer de la sorte dès son premier match, elle a reconnu elle-même avoir eu du mal. Une phase d’adaptation sera nécessaire :
Je savais que l’entrainement serait difficile pour moi aujourd’hui, et il l’était. Le jeu va tellement vite ici, on s’entraîne contre des hommes tous les jours, donc forcément il va y avoir un très haut niveau d’intensité. C’était difficile, mais je suis impatiente de retrouver mon rythme. Je ne ressens pas la pression de devoir être forte immédiatement. Les filles sont simplement heureuses que je sois dans l’équipe.