Par Guillaume Kagni | Journaliste sportif
Propulsé dans le rôle d’entraîneur intérimaire suite au léger AVC de Gregg Popovich, Mitch Johnson a été confirmé dans son rôle de successeur sur le banc des Spurs. L’occasion pour lui de parler de sa relation avec celui qui est considéré comme le GOAT.
Pour la première fois depuis son AVC, Gregg Popovich a effectué une sortie sous le regard des caméras et des journalistes. Il était effectivement présent pour introniser son successeur Mitch Johnson, et quelques secondes auront suffi à illustrer les raisons de son départ. À 76 ans et après un incident aussi sérieux, Pop n’est pas en grande forme.
Gregg Popovich, in his first appearance since his stroke, introduces his successor, Mitch Johnson as the new head coach of the Spurs 🤝
— ClutchPoints (@ClutchPoints) May 5, 2025
(via @spurs)pic.twitter.com/HXZUTFjAgX
Le témoignage de Mitch Johnson sur Gregg Popovich
Après 29 belles années et 5 titres, c’est une page qui se tourne dans le Texas. Mitch Johnson aura la lourde tâche de ramener les Spurs au sommet et il aura le matériel pour, avec Victor Wembanyama, De’Aaron Fox, Stephon Castle et peut-être même une superstar en plus cet été. Mais avant de prendre totalement les commandes, il est revenu sur sa relation avec son prédécesseur.
Ce que j’ai appris aux côtés de Gregg Popovich, et que je vais essayer d’apporter avec moi dans cette aventure, c’est l’importance des gens et des relations humaines. Il comprend les gens, il comprend l’importance de chaque moment, il est au fait de ce que ressentent ses interlocuteurs. Je ne peux pas devenir comme lui, mais je veux m’investir dans mes relations humaines.
Parfois ce sera en criant sur un joueur pour qu’il prenne ses responsabilités. Parfois, ce sera en mettant mes bras autour de quelqu’un pour lui dire que je l’aime. Je pense que Pop le faisait mieux que toutes les personnes passées sur un banc en NBA. Je vais essayer de le faire à ma manière, même si je ne sais pas à quoi ça va ressembler.
Gregg Popovich n’était pas qu’un grand tacticien, c’était aussi un grand coeur. S’il pouvait crier sur ses joueurs, il savait aussi comment les aimer et les réconforter. DeMar DeRozan racontait par exemple qu’il avait passé des heures à pleurer avec son entraineur suite à la disparition de son père. Mitch Johnson a été témoin de ces choses, il veut perpétuer la tradition.