Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Retraité des terrains de football depuis deux ans, Adil Rami ne se contente cependant pas de se tourner les pouces. Au contraire, l’ancien défenseur est parvenu à créer une véritable marque autour de sa personne et a abordé le sujet auprès de Clique TV.
C’est un constat qui concerne toutes les disciplines sportives : les athlètes ne font pas toujours attention à leur portefeuille pendant leur carrière et se retrouvent sans le moindre sou une fois à la retraite. Il est donc primordial de savoir comment gérer ses finances avant de faire la transition, ce qu’Adil Rami est parvenu à faire à merveille.
Champion de France, double vainqueur de la Ligue Europa et champion du monde avec les Bleus en 2018, l’ancien défenseur central mène tranquillement sa barque depuis qu’il a rangé les crampons au vestiaire. Très actif sur Twitch où il se fend régulièrement de déclarations osées, il participe également à de nombreuses émissions télévisées. Interrogé par Mouloud Achour sur Clique TV, il s’est exprimé cash sur sa fortune :
Adil Rami à coeur ouvert sur ses activités post-retraite
On n’avait pas d’argent, donc on ne savait pas comment m’éduquer sur ça. Mais la chance que j’ai c’est d’être dans cette famille-là, entouré de ma maman, de mes deux soeurs et de mon frère, qui protègent mon argent aujourd’hui. Elles protègent mon argent, elles s’occupent de mes investissements, de mes achats immobiliers. Pour moi l’immobilier, c’est une valeur sûre.
On pourrait croire que je suis prétentieux mais j’ai l’impression que le meilleur investissement, c’est moi, ma personne. Parce que bah, Dans avec les Stars, Les Traîtres, Twitch, c’est de la rentabilité. Je rentabilise avec ma personne, mon énergie, manière de parler. Ça me ramène des sponsors. (Il en a fait) une marque, peut-être. Aujourd’hui, je suis conscient que je marche bien.
Ayant pas mal bourlingué en fin de carrière avec notamment des passages par la Turquie et le Portugal, l’ex-compagnon de Pamela Anderson a fini par revenir dans l’Hexagone en 2021 et n’en est plus parti depuis. Il n’a pas l’intention de quitter à nouveau son pays natal, mais cela implique pour lui de rester actif en raison du contexte économique :
Je pense que je pourrais m’arrêter de travailler. Mais pour être honnête avec toi, je serais perdant si je devais rester en France. Trop de taxes, trop d’impôts, trop de lois que je n’arrive pas à comprendre. Grâce à Dieu je vous le dis, merci, merci aux personnes qui m’entourent et merci surtout à ma grande soeur qui gère tout ça. Mais je veux être heureux, je devrais aller du côté de Dubaï, de Marrakech et de Bali sans travailler. Mais j’ai besoin de travailler parce que je me sens vivant et j’aime la lumière.