Adil Rami injustement traité à Milan ? Il dénonce : « Ce vicieux trouvait toujours une excuse »

L'ancien footballeur français Adil Rami, ici accompagné du drapeau de l'Italie
Canal+ (DR)

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

Passé par de nombreux pays au cours de sa carrière, Adil Rami a notamment évolué en Italie sous les couleurs de l’AC Milan. Une période durant laquelle il aurait été victime des choix douteux de son entraîneur, envers qui il nourrit encore une certaine rancœur.

Publicité

Véritable globe-trotter, il n’a cessé de voyager au cours de sa carrière longue de vingt ans. Outre la France, Adil Rami a notamment posé ses valises en Espagne, en Turquie, en Russie, au Portugal, mais aussi en Italie pendant dix-huit mois. L’occasion pour lui de revêtir le prestigieux maillot de l’AC Milan et d’évoluer sous les ordres d’un certain Filippo Inzaghi, sur lequel il n’a pas mâché ses mots lors d’un récent live Twitch :

Adil Rami : Il ne m’aime pas et je ne l’aime pas. Comme ça, c’est clair et net. Ce vieux coach vicieux, là. (…) Il ne voulait pas me faire jouer alors qu’à Milan, je mettais tout le monde d’accord. En 15 matches là-bas, j’avais déjà mis 3 buts et 2 passes décisives, j’étais costaud comme jamais. Sauf qu’avec Pippo Inzaghi, j’ai rapidement compris son objectif. À chaque fois, il trouvait une excuse pour m’écarter.

Publicité

Adil Rami vide son sac au sujet de Filippo Inzaghi

Dithyrambique sur le joueur, Rami ne garde en revanche pas une très bonne image du Pippo Inzaghi entraîneur. Il faut dire que ce dernier ne se serait pas montré réglo envers lui, comme il l’explique à travers une anecdote éloquente à ses yeux :

Adil Rami : On jouait un derby contre l’Inter et avant ce match, j’étais très, très bon en défense centrale. Je savais qu’à ce moment-là, j’allais jouer tous les weekends.



Inzaghi m’a convoqué et m’a dit, « On est dans la m****. On a besoin d’un latéral droit pour ce match et on aimerait te faire jouer à ce poste. » Moi, normal, je lui ai dit que ça ne me posait pas de problème et que j’allais faire de mon mieux. Au final, j’ai fait mon match, ça s’est fini à 1-1 et j’ai été excellent. La chance du débutant, c’est passé.

Satisfait de son rendement à ce poste inédit pour lui, l’ex-international tricolore s’attendait pas la suite à retrouver celui auquel il était habitué.

Publicité

Son coach, lui, avait néanmoins une autre idée en tête, ce qui lui a fortement déplu. Il poursuit et conclut :

Adil Rami : Dans les semaines qui suivent, il me remet à droite à l’entraînement. Au final, je joue encore à ce poste contre Sassuolo, je ne suis pas à l’aise et je ne fais pas un bon match.

Je me suis dit que ce n’était pas grave et que j’allais revenir à mon poste où j’étais bien. Je jure devant Dieu qu’il m’a sorti du onze. J’étais énervé. Je lui ai demandé des explications et il m’a répondu, « C’est parce qu’on joue contre la Fiorentina de (Juan) Cuadrado, donc je préfère mettre (Duvan) Zapata parce qu’il est aussi colombien et qu’il le connait bien. » Son truc n’était pas valable jusqu’au bout.

Publicité

Multisports