Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Opposée à Valentina Shevchenko il y a quelques jours, Manon Fiorot a échoué à lui dérober le titre des poids mouches. La championne a d’ailleurs eu quelques paroles à son égard après leur combat, notamment concernant la suite de sa carrière.
L’enjeu était énorme pour Manon Fiorot. Cela faisait plus d’un an que le Français patientait, elle qui réclamait à juste titre un combat pour la ceinture des poids mouches à l’UFC. Avant ça cependant, il lui fallait attendre que se termine la trilogie entre Alexa Grasso et Valentina Shevchenko, la seconde récupérant son trône en septembre.
Après ça, la porte était grande ouverte pour Fiorot qui a donc défié « Bullet » le week-end dernier, à l’UFC 315. En cas de victoire, la Niçoise serait devenue la première championne incontestée française de l’organisation de MMA, faisant encore mieux que Ciryl Gane et sa ceinture de champion intérimaire chez les poids lourds.
Valentina Shevchenko dévoile la clé pour battre Manon Fiorot
Malheureusement, le destin en a voulu autrement puisque « The Beast » s’est inclinée par décision unanime contre Shevchenko, cette dernière manquant même de la mettre KO avant la fin des cinq rounds. Interrogée en conférence de presse après le combat, la protégée de Khabib Nurmagomedov a révélé le facteur X pour battre Fiorot :
Au cours de ma carrière de combattante, ma principale partenaire, l’une des principales partenaires d’entraînement était ma sœur et elle est gauchère. Ses coups de pied et ses coups de poing sont incomparables. La vitesse, la puissance et tout le reste. Travailler avec elle pendant toutes ces années, c’est un peu comme si, maintenant, lorsque Manon donne des coups de pied, je les voyais de très, très loin.
Autre sujet abordé, le « pari » que les deux combattantes s’étaient lancées quelques mois avant leur affrontement et qui mettait en jeu leurs carrières respectives, rien que ça. La perdante devait ainsi prendre sa retraite… Or, Shevchenko refuse désormais de voir la Tricolore se retirer de la compétition, ayant visiblement apprécié de croiser le fer avec elle :
Pour être très clair, avant le combat, Manon a suggéré que si elle gagnait, je devais prendre ma retraite. Je lui ai répondu que si je gagnais, elle prendrait sa retraite. Je ne veux donc absolument pas qu’elle prenne sa retraite. Je ne veux vraiment pas qu’elle suive ses paroles parce que je trouve que c’est injuste pour la combattante. Quelqu’un lui a mis ces mots dans la bouche pour promouvoir le combat ou quelque chose comme ça et maintenant elle pense qu’elle doit prendre sa retraite ? Non, ne suis pas tes paroles, continue à te battre.