Par Guillaume Kagni | Journaliste sportif
Consultant vedette sur les chaînes anglo-saxonnes, Thierry Henry conserve son ambition de devenir entraîneur. Il sera un candidat crédible pour prendre la suite de Didier Deschamps en équipe de France, et un ancien protégé a pris la parole sur son style.
L’été prochain, lors de la Coupe du monde 2026, une page se tournera définitivement pour l’équipe de France. Qu’il participe à une nouvelle finale ou non, qu’il ajoute une troisième étoile sur le maillot ou non, Didier Deschamps laissera sa place sur le banc des Bleus à l’issue de ce voyage américain. Après plus d’une décennie en service, il a rendu ses lettres de noblesse à la sélection.
Pour l’instant, deux noms se détachent des autres pour le remplacer dans ce rôle si convoité. Le premier, c’est Zinédine Zidane, le légendaire n°10 qui attend son tour depuis déjà quelques années. Le problème, c’est qu’il est impossible de savoir s’il est encore au niveau, lui qui n’a pas guidé un groupe depuis son départ du Real Madrid en 2021. Sera-t-il encore en phase avec le jeu actuel ?
Wilson Isidor parle de son expérience avec Thierry Henry
L’autre, c’est Thierry Henry, qui a fait parler de lui lors des derniers Jeux Olympiques en portant les U23 à une belle médaille d’argent. En plus d’avoir le respect des anciens, l’ancien meilleur buteur de l’équipe de France sait faire confiance aux jeunes. Son ancien joueur à l’AS Monaco, Wilson Isidor, parle de son expérience dans une interview accordée à « Samos TV » :
Quand j’ai appris que Thierry Henry allait devenir l’entraîneur de Monaco, mes yeux se sont écarquillés. C’est mon idole. J’ai tellement regardé de vidéos de lui quand j’étais jeune, j’ai dû y passer des heures et des heures. J’étais tellement heureux, je ne faisais que lui poser des questions, j’enchainais les séances de spécifique. Je voulais vraiment passer du temps avec lui. Mon idole était là pour m’apprendre, c’était mon coach.
Il est vraiment dans la transmission de son savoir. Quand tu lui poses une question, il va t’aider à sa manière. C’est très charismatique, moi j’adore. À cause de lui, j’ai travaillé la finition de l’intérieur du pied et dans le petit filet opposé. Le problème, c’est qu’il demandait un peu trop de choses, et les anciens ne l’ont pas accepté à ce moment. Avec les jeunes ça passait, mais c’est plus dur avec des garçons de 35 ans.
Aujourd’hui à Sunderland, club important en Angleterre, Wilson Isidor se souvient parfaitement de ses débuts à l’AS Monaco, sous les ordres de Thierry Henry. Selon l’attaquant, le possible futur sélectionneur des Bleus a une relation particulièrement forte avec les jeunes talents, ce qui explique son succès avec les espoirs. Reste à savoir si des talents plus établis accepteront son exigence et ses nombreuses demandes.