15 ans après, Samir Nasri cash sur Arsène Wenger : « La première fois que j’entendais un coach dire ça »

L'ancien entraîneur français Arsène Wenger (gauche) et son joueur à Arsenal, Samir Nasri (droite)
Arsenal (DR) / Canal+ (DR)

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

Formé et révélé à l’Olympique de Marseille, Samir Nasri s’est par la suite développé au plus haut niveau dans les rangs d’Arsenal, sous les ordres d’un certain Arsène Wenger. Il se souvient d’ailleurs du discours singulier qu’avait alors tenu le tacticien alsacien.

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Lancé dans le grand bain par José Anigo, il a par la suite su convaincre d’autres coaches tels que Jean Fernandez ou Eric Gerets. Il faut dire qu’il était difficile pour ces derniers de se passer de Samir Nasri au vu de son talent. Produit du centre de formation, le milieu de terrain offensif s’est très vite imposé à l’Olympique de Marseille avant de poursuivre sa carrière à l’étranger, toujours au contact d’entraîneurs marquants.

Samir Nasri révèle la causerie sans langue de bois d’Arsène Wenger

Avant de côtoyer Pep Guardiola à Manchester City ou encore Jorge Sampaoli au FC Séville, Nasri a fait escale dans le nord de Londre, où officiait alors Arsène Wenger. Recruté par Arsenal à l’initiative du mythique entraîneur français, il est resté sous ses ordres durant trois saisons. Une collaboration dont il garde visiblement un très bon souvenir en se basant sur son interview récemment accordée à L’Équipe :

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Samir Nasri : L’entraîneur qui m’a le plus marqué ? Arsène Wenger, un homme en or. Avec moi, il a tenu toutes ses promesses. Il m’a fait progresser, il avait ce côté psychologue avec les joueurs, il te fait prendre conscience de ton réel potentiel. Humainement, je l’ai trouvé extraordinaire.

Homme de parole, Wenger se montrait toujours honnête envers ses joueurs.



Y compris lorsqu’il se révélait à cours de solution face à un adversaire au niveau bien supérieur à celui des Gunners. Nasri se souvient en effet de sa causerie réalisée le 31 mars 2010, au beau milieu d’un quart de finale aller de Ligue des Champions face au FC Barcelone de la grande époque :

Samir Nasri : À la mi-temps, il y avait 0-0 mais c’était un miracle.

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On est rentrés au vestiaire, il y avait Arsène Wenger, et c’est la première fois que j’entendais un coach dire, « On ne peut rien faire, ils sont vraiment au-dessus, il n’y a rien à faire. » Il avait enchaîné en disant, « Maintenant, je vous demande une seule chose : tenez encore un quart d’heure et après, vous ferez la différence parce que physiquement, ils ne pourront pas tenir. »

Un aveu d’impuissance suivi d’une consigne que n’ont malheureusement pas su suivre ses hommes… bien qu’elle ait fini par se révéler bien sentie :

Samir Nasri : Malheureusement, on est revenus sur le terrain et au bout d’un quart d’heure, on était menés 2-0. Mais il a eu raison parce qu’après 60 minutes, ils ont baissé de pied et on a réussi à accrocher le nul 2-2.

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