Avant son départ, Jocelyn Gourvennec cash sur l’Allemagne : « À ce niveau, c’est mieux que chez nous ! »

Jocelyn Gourvennec
Le Club des 5 (DR)

Par Guillaume Kagni | Journaliste sportif

Après une belle carrière dans l’Hexagone, avec notamment cette Coupe de France remportée sur le banc de Guingamp, Jocelyn Gourvennec nourrit des envies d’ailleurs. Il rêve de poser ses valises en Allemagne, et il a déjà fait un gros constat entre les deux pays.

Publicité

Contrairement aux joueurs français, qui sont ceux qui s’exportent le mieux dans le monde avec les Brésiliens, nos entraineurs n’ont pas forcément la cote. Si Zinédine Zidane a réussi un triplé historique en Ligue des champions avec le Real Madrid, si Didier Deschamps s’est imposé comme une référence au niveau des sélections, derrière, c’est plus compliqué.

La preuve, Régis Le Bris, qui était l’un des grands espoirs des bancs tricolores lors de son passage à Lorient, est aujourd’hui à la tête de Sunderland, équipe de seconde division anglaise. Il effectue d’ailleurs un travail intéressant, puisqu’il est en course pour la montée dans la très prestigieuse Premier League. Pour ce faire, il lui faut arracher une dernière victoire à Wembley contre Sheffield United.

Publicité

Jocelyn Gourvennec rêve d’Allemagne

Jocelyn Gourvennec, passé par Guingamp, Bordeaux ou encore Lille au cours de sa carrière d’entraîneur, aimerait bien suivre un parcours similaire en s’expatriant. Il vise une aventure dans les championnats allemands, où la ferveur des supporters est intense même en seconde division, et où le jeu est tourné vers l’attaque. Pour « Le Club des 5 », il est revenu sur les différences observées entre la France et nos voisins d’outre-Rhin.



En Allemagne, ils sont très structurés. Tout est très bien organisé, mieux que chez nous. On ne voit pas trop les actionnaires et les présidents de club dans les médias. Ils laissent faire les gens qui sont en place, ils laissent travailler ceux qu’ils emploient, ce qui n’est pas toujours le cas en France. Il faut le dire. C’est une approche différente.

Publicité

J’ai fait beaucoup de voyages en Allemagne récemment, et j’ai l’impression que la France est réputée dans les pays étrangers pour sa formation et notre réservoir de joueurs. Je suis toujours assez impressionné par la surprise qu’ont les Allemands face au nombre de joueurs qu’on peut sortir. Les clubs viennent souvent se servir chez nous pourtant. Ils viennent acheter cher nos jeunes talents.

Le football français est loin d’être exemplaire à tous les niveaux, et notamment dans l’omniprésence des présidents et des actionnaires dans l’actualité quotidienne des clubs. Jocelyn Gourvennec a été surpris par le fonctionnement allemand, où chacun sait rester à sa place. Il espère profiter de ce contexte favorable assez rapidement, en Bundesliga ou à l’échelon inférieur.

Multisports