Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Auteur d’une nouvelle saison impressionnante avec le Paris Basket, T.J. Shorts devrait en récolter les fruits cet été. Son profil plairait notamment en NBA, mais pas seulement. Le meneur d’origine américaine va donc devoir prendre une décision majeure.
Si son club a connu une croissance express ces derniers mois, c’est en partie grâce à lui. Arrivé dans les rangs du Paris Basket en août 2023, T.J. Shorts s’y est tout de suite imposé comme un leader d’attaque ainsi qu’une véritable tête d’affiche. Ses exploits ont notamment permis à la jeune équipe francilienne de remporter les deux premiers trophées de son histoire l’an dernier, à savoir la Leaders Cup et l’EuroCup.
Participants cette saison à l’EuroLeague, les Parisiens ont une nouvelle fois pu compter sur leur meneur de génie pour créer la surprise. Auteurs d’un parcours sensationnel jusqu’en quarts de finale, ils espèrent désormais poursuivre leur belle saison avec un titre en Betclic ÉLITE. Ce, avant de devoir sans aucun doute dire adieu à Shorts, dont le rendement exceptionnel n’est logiquement pas passé inaperçu.
La NBA ou l’argent ? T.J. Shorts face à un choix cornélien
Devenu trop grand pour le Paris Basket, T.J. Shorts n’y poursuivra pas sa route la saison prochaine. C’est en effet ce qu’a récemment affirmé Clément Carton pour Basket Europe avant de rapporter l’intérêt exprimé à son égard… par les Grizzlies. Désormais coachés par Tuomas Iisalo, que l’international macédonien connaît bien, ces derniers auraient déjà réfléchi aux contours de son contrat selon Aris Barkas de Eurohoops :
D’après des sources de Eurohoops, les Grizzlies, dont l’entraîneur Tuomas Iisalo a remporté avec Shorts la Ligue des Champions à Bonn et l’EuroCup à Paris, ont la volonté d’offrir un contrat garanti au meneur. Cela dit, il parait peu probable que ce dernier recevra davantage qu’un salaire minimum.
S’il veut réaliser son rêve de jouer en NBA, Shorts devra donc le faire à un tarif réduit.
Reste à savoir si cette donnée économique influencera son choix, puisque de grosses formations d’EuroLeague lui proposeraient un salaire bien plus conséquent. Et Aris Barkas de poursuivre :
D’un autre côté, si Shorts décide de rester en Europe, il recevra facilement un contrat de plusieurs années avec une rémunération triplement supérieure, voire même plus, au salaire minimum qui l’attendrait en NBA.
À l’approche de son 28ème anniversaire, le feu-follet parisien va donc devoir trancher. Soit il décide de retourner aux États-Unis afin d’y accomplir l’un de ses principaux objectifs de vie, soit il signe le plus gros contrat de sa carrière tant qu’il est encore temps. Un sacré casse-tête en perspective.