puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Vice-champion de Formule 2 l’an dernier, Isack Hadjar court désormais en F1 aux côtés des plus grands pilotes de la planète. Et notamment Lewis Hamilton, dont il se place comme un immense fan et sur lequel il s’est récemment épanché pour Quotidien.
Sa trajectoire dorée n’a jusqu’à présent pas eu de quoi étonner les connaisseurs. Cela fait en réalité plusieurs années que Isack Hadjar fait figure de virtuose du pilotage. Le voir atterrir dans un baquet de Formule 1 il y a quelques mois faisait donc office de suite logique pour lui. Ce, même si son premier Grand-Prix, en Australie, ne s’est pas déroulée comme prévu. Il explique en effet sur le plateau de Quotidien :
Isack Hadjar : Je ne sais pas si on peut dire que c’est mon premier Grand-Prix, étant donné que je n’y ai pas pris part. Je me suis crashé pendant le tour de formation. C’était ma première fois sous la pluie en F1, les conditions étaient compliquées et j’ai perdu la voiture. Ça arrive mais sur le coup, c’est très dur à gérer. Ton monde s’effondre et même si c’est débile, tu te dis que la F1, c’est fini.
Isack Hadjar évoque son relatif rapprochement avec Lewis Hamilton
Fort heureusement pour lui, l’aventure de Hadjar en F1 ne s’est pas achevée sur ce contre-temps. Depuis, il a en effet disputé cinq Grand-Prix et a même remporté ses premiers points lors de celui du Japon, soit le troisième de la saison seulement. La preuve d’une admirable précocité qui fait rêver dans le paddock, où le Franco-Algérien se sent plutôt à l’aise au milieu de certains visages qu’il connaît plutôt bien :
Isack Hadjar : Je dirais que je connais tous les pilotes d’assez loin. Il y en a avec qui je cours depuis maintenant huit ans parce qu’on était déjà ensemble en karting. Et il y en a comme (Max) Verstappen, (Lewis) Hamilton ou (Fernando) Alonso, qui sont des mecs que je vois à la télé depuis que je suis tout petit.
Bercé par les exploits des plus grands champions contemporains de sa discipline, Hadjar a particulièrement été marqué par ceux de Lewis Hamilton.
Immense fan de la star britannique, le jeune membre de l’écurie Racing Bulls le côtoie désormais régulièrement en marge de ses courses. Ce, même s’il refuse de le catégoriser comme un véritable rival :
Isack Hadkar : C’est mon idole, ouais. Un adversaire ? Il est chez Ferrari, donc c’est quand même rare que je le croise.
Une affirmation qui concerne certainement les coulisses, mais qui se vérifie également sur le circuit. Pour l’heure, le prodige tricolore n’a encore jamais terminé à une meilleure place que Hamilton, et cela n’a pas vraiment de quoi surprendre. Le voir faire mieux qu’une Ferrari avec sa monoplace représenterait à vrai dire un véritable exploit et lui permettrait à coup sûr de gagner le respect de son prestigieux homologue.
