Après avoir affronté Zidane au Real, Momo Sissoko avoue : « Ce gars, il ressemble à Zizou sur le terrain »

Momo Sissoko et Zinédine Zidane
Histoire de Foot (DR) / Palace Merano (DR)

Par Guillaume Kagni | Journaliste sportif

Mohamed Sissoko, passé par la Juventus, le PSG ou encore Liverpool, a eu la chance de croiser et de côtoyer un bon nombre de grands joueurs. D’ailleurs, il y a un homme qu’il compare à Zinédine Zidane dans sa classe et son intelligence sur le terrain. Rien que ça.

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Le football est à l’image de la société : plus les saisons passent, et plus il est mondialisé. Aujourd’hui, il n’existe plus vraiment de spécificités nationales dans les championnats, de styles uniques qui permettent d’identifier l’origine d’une équipe en un seul coup d’oeil. Par exemple, les Italiens ne sont plus des génies défensifs qui se contentent d’un 1-0 parfaitement maitrisé.

Parce que tous les jeux se ressemblent plus ou moins, de plus en plus de jeunes Français décident de partir à l’étranger pour exploser, avec l’assurance de pouvoir s’adapter quelle que soit la destination. Notre système de formation valorise les qualités physiques et athlétiques, et c’est ce qui prime majoritairement dans le football moderne.

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Mome Sissoko parle de son affrontement avec Zinédine Zidane

Mais attention, cet exode n’a pas toujours été bien vu, la preuve avec le cas Momo Sissoko. Formé à l’AJ Auxerre, il avait signé son premier contrat professionnel en 2003 avec Valence, sans consulter son club et ses dirigeants. Une décision qui avait fait polémique à l’époque, mais qu’il ne regrette pas. Il avait eu la chance d’affronter les plus grands en Liga, comme il l’a expliqué à Histoire de Foot :



Zinédine Zidane c’est Mozart. C’est Mozart ! Il était tellement beau à voir jouer, il avait une telle élégance, une telle classe… Zidane, c’est la classe. Sur mes premiers ballons face à lui, j’avoue que je ne voulais pas trop défendre parce que j’avais peur de prendre un petit pont ou d’être humilié. Mais après, au fil du match, je suis allé au duel avec lui. Pour moi, c’était une bonne confrontation. Je pourrais dire à mes enfants que j’ai joué contre lui.

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Ceux qui ont eu l’honneur de l’affronter sont unanimes au sujet de Zinédine Zidane : il était aussi classe qu’intimidant sur le terrain. Lorsqu’il était à Valence, Momo Sissoko avait pour lui la fougue de la jeunesse, l’innocence, et pourtant, même lui avait peur de défendre sur le légendaire n°5 du Real. Quelques années plus tard, heureusement pour lui, il évoluait aux côtés d’un talent semblable.

Le joueur qui m’a marqué à Liverpool, c’est Xabi Alonso. Tout à l’heure je parlais de Zinédine Zidane, je ne vais pas les mettre dans la même catégorie, mais c’était aussi fascinant de le regarder. Quand tu jouais avec lui, c’était facile. Il comprenait le jeu avant tout le monde. C’était un amoureux du ballon rond, tout ce qu’il faisait était millimétré. Aujourd’hui, à 43 ans, il peut encore jouer facilement en Ligue 1.

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