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Par Guillaume Kagni | Journaliste sportif
Après deux grosses cuvées pour le basket français, la Draft 2025 sera sans doute moins glorieuse pour nos tricolores. Cela ne veut pas dire qu’ils ne sont pas attendus, la preuve avec la déclaration d’un spécialiste américain sur Maxime Raynaud.
De nos jours, la draft n’est plus forcément une question de niveau, mais plutôt une question de potentiel. Toutes les franchises rêvent de recruter un talent à la Anthony Edwards, jeune mais rapidement capable de porter une équipe sur son dos. C’est la raison pour laquelle le Français Maxime Raynaud n’est pas attendu au premier tour le mois prochain. À 22 ans, il n’est pas le diamant recherché par les scouts.
Mais contrairement à d’autres joueurs qui seront appelés avant lui par Adam Silver, celui qui a brillé du côté de Stanford en NCAA pourrait apporter dès le premier jour à la franchise qui lui accordera sa confiance. Il l’a prouvé ce mercredi lors du Combine, en écrasant ses concurrents lors du match amical organisé entre les prospects.
Maxime Raynaud enflamme un spécialiste aux US
showed out on day one 😮💨 @maximeraynaud42
— Stanford Men's Basketball (@StanfordMBB) May 14, 2025
20 PTS | 7/12 FG | 2/5 3P | 9 REB | 3 AST pic.twitter.com/VbcHT6p2zl
Opposé à d’autres jeunes talents qui rêvent de rejoindre la NBA, Maxime Raynaud a dominé ce scrimmage avec 20 points, 9 rebonds et 3 passes décisives, le tout à 7/12 au tir et 40% à 3 points. Il a tapé dans l’œil de tous les observateurs présents sur place, et notamment ceux de Jonathan Givony, l’homme qui s’occupe de couvrir la draft pour ESPN :
Maxime Raynaud est celui qui a le plus amélioré sa cote aujourd’hui. L’intérieur français présente un profil physique semblable à celui de Jakob Poeltl. En revanche, il a des qualités bien différentes de celles de Poeltl. Il a mis des 3 points en mouvement avec une grande facilité lors du match d’entraînement, tout en maniant bien le ballon au large, en trouvant ses coéquipiers en rythme avec de bonnes passes et en marquant dos au panier grâce à son toucher.
Mais tout le monde le savait capable de faire ces choses. Ce qui était nouveau sur le parquet de Chicago, c’est l’intensité et l’impact physique qu’il a voulu mettre dans la raquette. Il criait ses instructions défensives à ses coéquipiers, il faisait sentir sa présence dans la protection du cercle, il écrasait les petits défenseurs quand il avait le ballon en attaque.
