Adil Rami balance sur la Coupe du monde 2018 : « Le responsable de la sécurité a accepté qu’on fasse ça »

Adil Rami lors de son passage à Troyes
Amazon Prime Video (DR)

Par Guillaume Kagni | Journaliste sportif

Sans jouer la moindre minute, Adil Rami avait eu un rôle important lors de la Coupe du monde 2018. Avec sa personnalité solaire, il veillait à la bonne entente dans le groupe et à la cohésion hors du terrain. Il a dévoilé quelques secrets sur cette aventure.

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Adil Rami est en train de réaliser une reconversion professionnelle qui pourrait inspirer de nombreux footballeurs à l’avenir. Champion du monde avec l’équipe de France en 2018, le défenseur central s’est toujours distingué grâce à sa personnalité solaire et son humour. C’est d’ailleurs ce qu’il apportait au groupe de Didier Deschamps en Russie.

Aujourd’hui retiré des terrains, il a décidé de partager ce caractère si charmant avec les internautes. Il cartonne sur Twitch, où il donne des anecdotes sur sa carrière et partage des avis sur l’actualité du ballon rond, ce qui lui ouvre de nombreuses portes. Il a par exemple été choisi pour devenir le patron de sa propre équipe lors de la Kings League, ce championnat qui se veut révolutionnaire.

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Adil Rami dévoile les coulisses de France 2018

Adil Rami est également invité dans de nombreuses émissions, comme « Les Traîtres » sur M6, dans laquelle il occupe une place centrale. Ces derniers jours, il était également sur le plateau de « Clique » pour une interview en profondeur et en authenticité. L’occasion pour lui de revenir sur le Mondial 2018 et sur le moment qui lui a permis de comprendre que ce groupe était spécial.



On a une discussion de groupe avec les joueurs de 2018, mais c’est surtout pour une association. On devrait recréer un groupe tous ensemble. Je suis partisan pour qu’on se revoie, pour qu’on rigole. Je ne pourrai jamais oublier les moments que j’ai passés à cette période. J’ai des images fortes en tête avec Ousmane Dembélé qui chante, qui danse, Kylian Mbappé qui était jeune. Ce que je retiens, c’est le respect entre les jeunes et les anciens.

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Dans un groupe, on demande souvent aux plus jeunes de respecter les anciens, mais c’est mutuel. Il y avait un vrai esprit France 2018, et il s’est créé pendant la compétition. Je l’ai vu quand j’ai demandé aux joueurs s’ils voulaient sortir un peu du camp de base. On n’avait plus rien à se dire à table. Donc, avec des vétérans, on est partis voir Didier Deschamps et le responsable de la sécurité. Ils ont accepté qu’on sorte, et le groupe s’est créé à ce moment.

On s’est dit la même chose pour le match suivant : si on gagnait, on demandait au sélectionneur de sortir. On a gagné, on est reparti en soirée et c’était magnifique. Là où j’ai compris qu’on était vraiment tous fous, c’est quand j’ai vu tout le monde réveillé à 5 heures du matin parce que personne n’arrivait à dormir. Tout le monde rigolait. On a réussi à gagner une Coupe du monde avec ça.

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