Après les rumeurs, Baki balance sur l’UFC : « Même si je voulais, je ne pourrais pas »

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Annoncé un temps à l’UFC, Baysangur Chamsoudinov est toujours à l’ARES et le niveau de ses adversaires lui est d’ailleurs souvent reproché par les fans. Visiblement agacé, « Baki » a donc décidé de mettre les choses au clair lors d’une récente interview.

Quelle drôle de situation que celle de Baysangur Chamsoudinov… Si ce dernier est le nouveau champion des welterweights à l’ARES, nul ne sait à quoi ressemblera la suite de sa carrière. Car pour rappel, le Franco-Tchétchène avait signé un contrat avec le PFL il y a quelques mois, avant que son employeur actuel retarde son changement de crèmerie.

Et l’UFC dans tout ça ? Pendant un temps, on avait cru que « Baki » allait rejoindre la plus prestigieuse des organisations de MMA et même faire ses débuts à Paris. Mais en fin de compte, rien ne s’est jamais fait et depuis, le jeune prodige se fait régulièrement critiquer pour au choix, ses longues absences de la compétition ou encore la faiblesse relative de ses adversaires. De quoi sérieusement agacer l’intéressé, d’ailleurs.

Baki Chamsoudinov règle ses comptes avec les critiques

Invité de la chaîne Youtube La Grinta, Baki a donc tordu le cou à une vieille légende :

Faut comprendre un truc. Un combattant ne peut pas affronter à chaque fois un adversaire de plus en plus fort, ça n’a pas de sens. Tu ne peux pas le mettre dans une situation où chaque combat est un défi ultime.

Un combattant a besoin de différents types de combats : certains pour apprendre, d’autres pour perfectionner certaines choses, et d’autres encore pour prendre du statut. Chaque combat est un défi, oui, mais ce n’est pas à chaque fois le défi d’une carrière. Ça, ça arrive seulement quand t’es tout en haut, là où il n’y a que des tueurs, que des mecs qui veulent la même chose que toi.

Quand t’es encore loin de l’UFC, comme moi à l’ARES, même si je voulais affronter Kamaru (Usman), je ne pourrais pas. On me dit : « Pourquoi tu combats des plombiers ? » Mais peu importe qui je ramène, on dira toujours que c’est un plombier. Vous croyez que je peux appeler Dana White et lui dire : « Ramène-moi Kamaru ? » Il va me répondre : « Paye-le ».

On ne peut pas nous reprocher de prendre des « plombiers » si personne ne veut venir. J’ai demandé le champion de l’ARES : refus. Un autre mec à 16-0 : refus. On a demandé plusieurs têtes un peu connues pour qu’on dise pas qu’on affronte n’importe qui : refus. Finalement, on a trouvé Thiago Lima. Il a un classement correct, il est légitime. Et là, personne ne peut dire que c’est un plombier.