NBA – Une brute pousse son coup de gueule : « J’ai muselé Tony Parker »

La légende NBA française Tony Parker, ici sur le plateau de NBA Extra
beIN Sports (DR)

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

S’il déplore un certain manque de reconnaissance au sein de la ligue pour certains, Tony Parker y mettait néanmoins tout le monde d’accord durant ses grandes heures. Un ancien pivot s’est d’ailleurs récemment servi de lui pour redorer son blason.

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Son absence de la 75th Anniversary Team a logiquement fait jaser, et pas seulement en France. Admiré dans son pays pour ses exploits sur les parquets NBA, Tony Parker l’est également aux États-Unis, où il les a réalisés. Le snob que lui avait réservé la ligue en 2021 y a d’ailleurs été très mal perçu par certaines figures du milieu. La preuve que l’ancien meneur tricolore y apparait toujours comme une certaine référence.

Kendrick Perkins règle ses comptes et mentionne Tony Parker

Moins mentionné de nos jours outre-Atlantique, le nom de Parker s’y retrouve néanmoins de temps à autre dans des discussions animées. Cela a par exemple été le cas dernièrement, tandis que le Thunder s’est qualifié pour les finales de conférence Ouest. Ainsi, pour Kenyon Martin, l’équipe actuelle d’OKC dominerait celle de 2012 en attaquant… Kendrick Perkins. Une sortie que ce dernier a démontée dans Road Trippin’ :

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Kendrick Perkins : Ça ne me dérange pas d’être critiqué, mais quand j’entends dire que je serais un handicap pour mon équipe… Laissez-moi balancer des faits pour prouver le contraire. Le Oklahoma City Thunder n’est jamais allé jusqu’aux Finales avant que Kendrick Perkins n’arrive dans cette équipe. Pourquoi ? Parce qu’elle n’arrivait pas à battre les Lakers, qui avaient Andrew Bynum et Pau Gasol.



Maintenant, parlons de ce run jusqu’aux Finales de 2012. Au premier tour, j’avais pour mission de défendre sur Dirk Nowitzki. On l’a sweepé et vous pouvez aller voir les images, il était frustré face à moi. Au deuxième tour, Pau Gasol et Andrew Bynum. Allez voir leurs stats et vous verrez qu’ils n’ont absolument rien fait. Et ensuite, lors des finales de conférence, devinez qui a dû défendre sur Tim Duncan : Kendrick Perkins.

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Devinez aussi quels ajustements on a fait pendant la série. On était menés 2-0 et on a décidé de tout changer en défense. Là encore, vous pouvez aller regarder les images : j’ai défendu et j’ai muselé Tony Parker et Manu Ginobili ! Je les ai muselés ! Allez voir les highlights du Game 3 ! D’ailleurs, je m’en suis pris à Steve Kerr, qui commentait le match à l’époque, parce qu’il avait dit que je devais être sorti de la rotation.

Et même pendant les Finales, j’ai signé quelques double-doubles. Donc si voulez dire quelque chose contre moi, assurez-vous d’avoir les faits en tête. Si j’ai été capable de défendre sur Dirk, Pau Gasol et Tim Duncan, je devrais pouvoir m’en sortir contre Isaiah Hartenstein, Chet Holmgren et Jalen Williams. Voilà où je voulais en venir.

Le message est passé.

Déclarations Kendrick Perkins NBA 24/24 Tony Parker