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Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Cela fait maintenant plus d’une décennie que Steve Kerr et Stephen Curry forment un duo coach-joueur de légende à Golden State. Le premier s’est d’ailleurs montré très honnête à propos de sa relation avec la superstar, lors d’une récente interview.
Au grand dam des Warriors, on s’approche progressivement de la fin de la plus grande ère qu’ait connue la franchise. Stephen Curry est désormais âgé de 37 ans et chaque saisons qui passe est une occasion en moins pour lui de gagner un ultime titre de champion. Autant dire qu’après une carrière aussi fabuleuse, entièrement disputée au sein de la franchise de la Bay Area, sa retraite aura l’effet d’un séisme.
Drafté en 2009 par Golden State, c’est à partir de 2014 que le rouleau compresseur s’est mis en marche. Pas anodin puisque cette date marque également l’arrivée de Steve Kerr au poste de coaching, ce dernier n’hésitant pas un instant à tout miser sur Baby Face et son tir à trois points légendaire. Un pari qui s’est avéré plus que payant avec quatre titres de champion, un MVP de saison régulière unanime et un MVP des Finales.
Steve Kerr explique la dynamique de sa relation avec Stephen Curry
Onze ans plus tard, le duo est toujours bien installé chez els Dubs, bien que Curry soit vieillissant et que Kerr soit fréquemment pointé du doigt pour ses choix tactiques. Ce qui n’a pas changé cependant, c’est leur relation et sa manière de fonctionner, qui a fait ses preuves au fil du temps. Le coach s’est exprimé dans le Tom Tolbert Show :
Ça peut paraître banal, mais il faut que tout le monde soit honnête les uns envers les autres, car les choses peuvent mal tourner de bien des façons. Il y a tant de conneries en NBA, tout le suspense, et chaque joueur traverse des épreuves. Il y a les contrats, et bien sûr, tout le monde a de l’ambition. Si on n’est pas honnête les uns envers les autres et qu’on n’a pas de vraies conversations, tout va s’écrouler.
J’essaie de susciter beaucoup de conversations collectives avec l’équipe, et individuellement avec les joueurs. Les gars les plus faciles à coacher sont ceux qui sont les plus honnêtes, et Steph me vient immédiatement à l’esprit. Il n’y a pas de conneries ; tout est très concret.
Il faut faire la différence entre ce qui est non négociable et ce qui est négociable. Pour moi, tout ce qui touche au basket est négociable… On arrive avec une idée, mais on a 15 joueurs, et aujourd’hui, 15 entraîneurs. Vous avez des propriétaires, des bureaux de direction, tout le monde s’implique. Et donc, il y a beaucoup de compromis dans le domaine du basket-ball.
