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Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Toujours aussi présent sur les réseaux sociaux, Kevin Durant n’a pas échappé au débat qui y fait rage concernant l’émergence de stars internationales et la prétendue mise en retrait du basket américain. Débat auquel il s’est mêlé de façon virale.
Suite au sacre de Shai Gilgeous-Alexander, cela fait désormais sept années consécutives qu’un joueur non-américain remporte le trophée de MVP. Il n’en fallait pas plus pour que les fans de NBA nés et installés aux US s’alarment vis-à-vis de cette prise de pouvoir des joueurs internationaux. Et d’après certains, à l’instar du créateur de Black Sports Online Robert Littal, cela serait dû à une approche différente au niveau de la formation :
Robert Littal : Vous voulez voir la différence entre la formation américaine et à l’international ? Regardez le documentaire Netflix sur les Jeux Olympiques. Les coaches européens sont impitoyables. Ils gueulaient sur (Nikola) Jokic comme s’il était Michael Olowokandi. Nous, on est devenu un pays trop tendre. On ne peut plus rien dire sans que quelqu’un se sente offensé.
Kevin Durant calme le jeu sur l’internationalisation de la NBA
Considérés plus impitoyables et donc meilleurs formateurs que leurs homologues américains, les entraîneurs européens auraient donc eu leur rôle à jouer dans cette prétendue transition qui s’observe en NBA. Cet avis reste néanmoins marginal et irrecevable aux yeux d’autres internautes. Sur X, Kevin Durant est par exemple venu prendre le contrepied de Littal et a fustigé pareil raisonnement :
Kevin Durant : La plupart des stars internationales de la ligue ont soit été influencées par la culture basket américaine, soit joué aux États-Unis au lycée ou à l’université. Tout ce débat est débile. Le basket est un langage universel et certaines populations ont un dialecte différent. Certains états enseignent le basket différemment d’autres. Qui a dit qu’il y avait une meilleure façon d’enseigner le basket ? Tout ça est gênant.
Afin d’appuyer son propos, la star des Suns a cité deux exemples de récents MVPs internationaux qui ont fait leurs classes aux États-Unis :
@Gareth_giggs : Ni Jokic, ni Giannis, ni Luka ne sont allés au lycée ou à l’université aux États-Unis
Kevin Durant : Embiid l’a fait, Shai aussi.
De plus, d’après le Slim Reaper, mettre tous les coaches européens et américains dans la même case serait faire fausse route et quelque peu présomptueux :
Kevin Durant : Les gens parlent comme s’ils connaissaient tous les coaches lol. Tous les entraîneurs européens ne sont pas géniaux et tous les entraîneurs américains ne sont pas mauvais. C’est aussi simple que ça. Tout ce débat est juste futile à mes yeux. Qu’est-ce qu’on essaie de prouver ?
