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Par Guillaume Kagni | Journaliste sportif
La campagne de playoffs d’Anthony Edwards n’est clairement pas aussi réussie que la précédente, ce qui suscite quelques critiques à son sujet. Par exemple, Kendrick Perkins, en direct sur ESPN, a affiché la vie privée de l’arrière pour expliquer ses difficultés.
Il y a un an jour pour jour, Anthony Edwards s’imposait comme l’un des meilleurs joueurs de la planète et comme le potentiel visage de la ligue. Il faut dire que, sur une même campagne de playoffs, il venait d’éliminer Kevin Durant et Devin Booker, puis les Nuggets du grand Nikola Jokic. Sans la fatigue de cette série face aux champions en titre, il aurait même pu faire tomber les Mavericks.
Cette saison, tout le monde s’attendait donc à ce qu’il réédite l’exploit et confirme son statut de « legend killer », surnom validé par le monstre sacré de la WWE Randy Orton. Si les Timberwolves ont réussi à retrouver la finale de conférence, l’arrière ne s’est pas montré aussi dominant dans le jeu. L’effort a été collectif plus qu’individuel dans cette course au titre.
L’avis lunaire de Kendrick Perkins sur Anthony Edwards
C’est d’ailleurs une chose qui a été reprochée à Anthony Edwards suite au game 4 perdu par son équipe. Alors que les Wolves avaient impérativement besoin d’une victoire pour croire en la qualification, le leader n’a pris que 13 petits tirs, le tout avec une adresse douteuse. Son statut de « futur visage de la ligue » est remis en question, y compris par Kendrick Perkins. Mais ses arguments ne sont pas sportifs.
Quand tu es le visage de la ligue, tu dois remplir certains critères. Tu dois avoir ta propre chaussure, tu dois être dans des publicités, tu dois faire des highlights. Mais tu sais quoi ? Tu dois aussi être un modèle pour les autres ! Ce qui est hors du terrain importe aussi. Dans l’histoire, tous les visages de la ligue, que ce soit Larry Bird, Magic, Michael Jordan, LeBron, Steph Curry, avaient des familles.
Pendant leur carrière de joueur, ils étaient tous mariés et avec des enfants. Si vous pensez que cela ne compte pas, cet aspect modèle, ce sont des faits que je viens d’énumérer. Ce qui arrive après la retraite, ça ne regarde personne. Mais quand ils étaient sur les terrains, ils étaient aussi des pères de famille et des maris.
Kendrick Perkins pense avoir mis le doigt sur quelque chose d’important avec Anthony Edwards, qui expliquerait d’ailleurs ses difficultés face au Thunder. Contrairement à ses aînés, il n’a pas encore trouvé l’amour de sa vie et se contente de papillonner à gauche et à droite. L’intérêt décroissant pour la NBA vient aussi de ces analyses qui n’ont absolument rien à voir avec le terrain et le talent des joueurs.
