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Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Zaccharie Risacher a eu de la chance lors de la draft : il est tombé dans une équipe qui se voulait ambitieuse et dans une ville qui bouge. D’ailleurs, il est revenu sur son quotidien de multimillionnaire à Atlanta, où les tentations sont nombreuses.
En étant le premier nom appelé par Adam Silver sur la scène du Barclays Center en juin dernier, Zaccharie Risacher n’a pas simplement réalisé le rêve d’une vie en rejoignant une franchise NBA. Ceux qui héritent du prestigieux statut de « first pick » ont droit à un contrat de 4 saisons et plus de 50 millions de dollars, ce qui lui permet de gagner plus de 100x son salaire de Bourg-en-Bresse.
En débarquant à Atlanta, le jeune ailier qui avait alors 19 ans n’a pas seulement dû s’adapter à une autre ligue et à un autre pays, il a aussi dû faire avec un nouveau mode de vie. Quand on devient multimillionnaire du jour au lendemain, il faut changer certaines habitudes du quotidien. C’est ce qu’il expliquait à Mouloud Achour sur le plateau de l’émission « Clique » :
Zaccharie Risacher, nouveau multimillionnaire en NBA
En Europe on a de la chance, les clubs prennent tout en charge, de l’appartement à la voiture. Aux États-Unis, tu dois tout prendre en charge. Ce train de vie amène à avoir un certain standard. Que ce soit au niveau des vêtements ou des endroits où tu vas manger. Tu ne peux plus rester manger au fast-food du coin, les gens vont te reconnaitre. Je suis simple, il me faudra du temps pour tout dépenser.
Zaccharie Risacher est un jeune homme qui aime les choses simples, et ce n’est pas parce qu’il touche des millions qu’il va commencer à flamber. Il hausse certes ses standards vestimentaires et culinaires, mais il ne va pas tomber dans les pièges de la vie à Atlanta, notamment au niveau du monde de la nuit. Lou Williams ne va pas être concurrencé à « Magic City » :
Ma plus grosse folie, ça a été de m’acheter une voiture de sport. Je me suis adapté un peu à mon milieu et ce n’est pas à contrecœur. Atlanta est une grande ville, très attractive, le monde de la nuit est très présent. Je ne suis jamais allé dans un club de striptease, je n’ai même pas l’âge, il faut avoir 21 ans pour faire ces trucs. J’ai demandé un cocktail pour fêter ma draft, on m’a dit non.
Même si « Zacc », comme il se fait appeler à Atlanta, voulait profiter de la vie nocturne de la ville, il ne pourrait pas. Il n’a pas l’âge de boire, d’entrer dans ces établissements, et ce n’est pas une mauvaise chose. L’ailier a pu se concentrer pleinement sur l’aspect basket pour sa première saison, ce qui lui a permis d’être un candidat crédible au titre de ROTY.
