Polémique sur le tennis féminin à Roland-Garros, Henri Leconte cash : « Ça ne va pas être possible »

Henri Leconte évoque le tennis en France
France TV (DR)

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

Tandis que le tournoi de Roland-Garros bat son plein, un scandale y a récemment éclaté vis-à-vis du traitement réservé au tennis féminin. Tout cela n’a bien évidemment pas échappé à Henri Leconte, qui a offert une solution afin de satisfaire tout le monde.

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Dans une ère où l’égalité des sexes fait partie des enjeux majeurs de la société, l’univers du sport laisse encore apparaitre quelques disparités qui agacent. Le tennis ne fait pas exception, malgré certaines réformes pour y remédier. Les circuits ATP et WTA ne font en effet pas forcément l’objet d’un traitement équitable, et cela s’observe encore à l’heure actuelle en France, en plein tournoi de Roland-Garros.

Henri Leconte suggère une (légère) refonte du tennis féminin

Cela fait maintenant quelques années que des matches sont disputés de nuit à Roland-Garros. Le premier d’entre eux opposait d’ailleurs deux joueuses, à savoir Serena Williams et Irina-Camilia Begu. Or, cette année, aucune rencontre féminine ne s’est disputée lors d’une night session, ce qui a fortement agacé une star du circuit WTA. Henri Leconte, lui, a tenté de fournir une piste d’explication au micro de RTL :

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Henri Leconte : Pourquoi n’y a-t-il pas de matches féminins en night session ? Bah… Parce qu’ils se jouent en deux sets gagnants. Et les matches en deux sets gagnants peuvent très bien se terminer en quarante minutes. Donc j’ai vraiment du mal à imaginer le public se dire, « Bon, j’ai pris des billets et quarante minutes après, je rentre à la maison. » Ça ne va pas être possible.



D’après l’ancien n°5 mondial, ce serait donc le format raccourci des matches féminins qui poserait problème. Une solution pourrait dès lors être facilement trouvée selon lui, à savoir rallonger lesdites affiches et mettre femmes et hommes sur un pied d’égalité :

Henri Leconte : Je vais vous raconter une petite histoire. De 1984 à 1998, il s’est passé quelque chose d’un peu particulier dans le tennis.

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À l’époque, la finale du Masters féminin se jouait au meilleur des cinq sets. Steffi Graf, Monica Seles, (Martina) Navratilova… Toutes jouaient au meilleurs des cinq sets. Et c’était extraordinaire ! Alors soyons dingue : si on faisait la révolution et on décidait, pour les tournois du Grand Chelem, de passer de deux sets gagnants à trois sets gagnants pour mesdames, comme pour les hommes ?

Ah, ben là tout à coup, ce n’est plus la même limonade ! Bien sûr qu’on pourra mettre en place des night sessions ! On pourra avoir des matches extraordinaires puisque ce ne sera pas du tout la même chose. Bon, c’est une idée, hein. Mais Amélie (Mauresmo), ça peut être sympa.

Le message à l’actuelle directrice du tournoi parisien est passé.

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