Ancien crack, Gaël Kakuta balance sur son passage en Iran : « Elles étaient irrespectueuses »

Gaël Kakuta
Leopardsfoot TV (DR)

Par Guillaume Kagni | Journaliste sportif

La stabilité n’est pas le mot qui décrit le mieux la carrière de Gaël Kakuta, lui qui est passé par une quinzaine de clubs depuis ses débuts dans le monde professionnel. Il est notamment passé par l’Iran, destination très méconnue en France. Il est revenu sur cette expérience.

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Gaël Kakuta n’a pas eu une carrière à la hauteur de son talent, et ce malgré plusieurs belles saisons en Ligue 1. Car c’est avec une étiquette de prodige qu’il débarque à Chelsea en 2007 pour terminer sa formation. D’ailleurs, à l’issue de sa première saison à Londres, ses 12 buts en 24 matchs disputées lui permettent de recevoir le titre de meilleur joueur de l’équipe réserve.

Malheureusement, entre les blessures et une instabilité chronique sur le banc des Blues, le milieu offensif n’est jamais parvenu à se faire une place au plus haut niveau. Alors qu’il aurait pu devenir un cadre en Premier League, la carrière de Kakuta n’a finalement été qu’une succession de prêts et de transferts dans des clubs de seconde zone, parfois même dans des pays exotiques.

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Gaël Kakuta se livre sur son départ en Iran

Dès 2016, après un passage non concluant du côté de Séville, l’international congolais s’envolait pour la Chine, pays qui était alors déterminé à investir massivement dans le football. Et ce n’est pas tout, puisqu’il a également connu le championnat iranien cette saison. D’ailleurs, pour la chaîne YouTube « Léopardsfoot TV », il est revenu sur ce choix et sur cette expérience.



Je n’étais pas contre rester à Amiens, surtout qu’à cette période j’avais des problèmes personnels. J’étais en train de me séparer de mon ex-compagne. C’est à ce moment qu’est arrivé l’Iran. Je suis chez moi sur mon téléphone, je viens de terminer de jouer à la console et je vais me coucher. Je suis sur mon téléphone, j’envoie des messages à mes potes, et là je vais dans mes demandes. Je vois une femme qui m’écrit, et sur son profil il est marqué qu’elle est agent au Moyen-Orient.

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J’ai pensé à l’Arabie saoudite. Mon agent l’a contacté, et il se trouve que c’était une très bonne offre, dans un pays que je ne connais pas du tout en plus. J’avais des offres en Ligue 1, mais avec des salaires bas, c’était même mieux de jouer gratuitement. L’Iran insistait en parallèle, ils étaient prêts à me payer le billet d’avion. J’ai négocié sur plein de choses, ils ont tout accepté. Je voulais jouer la montre, mais les offres en France étaient irrespectueuses.

Quand j’arrive là-bas, c’est un pays magnifique ! Incroyable ! Quand tu en entends parler à la télé, t’as l’impression que tout le monde vit dans un bunker, tu penses que c’est la guerre en permanence. Ce n’est pas vrai, tout est magnifique. J’arrive là-bas, il fait 40 degrés, je suis bien accueilli. Juste, au niveau de l’organisation, c’est un peu bancal. Les joueurs sont des superstars dans le pays, il y a beaucoup d’égos dans les équipes.

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