NBA – Champion olympique, Noah Lyles vide son sac sur Anthony Edwards : « Ils ne voulaient pas en parler »

NBA Anthony Edwards et Noah Lyles
Pierre Haessig / Eurosport (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

En beef avec la NBA depuis quelques années, Noah Lyles n’apprécie pas le traitement de faveur réservé aux basketteurs. Il a d’ailleurs utilisé l’exemple d’Anthony Edwards récemment pour illustrer ses griefs avec son équipementier, Adidas.

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« Champions du monde de quoi ? » Voilà une phrase qui avait défrayé la chronique il y a maintenant près de deux ans et elle est signée Noah Lyles. Mécontent de voir les franchises NBA se couronner championnes du monde en cas de sacre, le sprinteur américain s’était ainsi mis à dos énormément de monde au sein de son propre pays.

À commencer par les stars NBA d’ailleurs, ce que tout le monde avait pu constater lors des Jeux Olympiques de Paris notamment après que des joueurs comme Kevin Durant ou Damian Lillard aient déjà répondu sèchement à ses propos. Les membres de la sélection s’étaient déplacés exprès pour suivre les performances du coureur, mais ce n’était pas forcément pour l’encourager contrairement à d’habitude…

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Noah Lyles agacé par le traitement d’Anthony Edwards chez Adidas

Si le beef entre les deux camps s’est calmé ces derniers mois, n’allez pas croire que c’est terminé. Sacré champion olympique du 100m à Paris, Lyles rumine notamment le traitement de faveur réservé aux basketteurs du côté des équipementiers alors qu’il est la principale superstar de sa discipline, ce qui n’est pas le cas des joueurs en question. Il n’a d’ailleurs pas gardé sa langue dans sa poche dans le podcast Funky Friday :



J’ai dit : « Anthony Edwards a une chaussure signature » (à Adidas), et je suis déjà sextuple champion du monde, et je prédis que je serai champion olympique. Je crois avoir fait assez pour prouver que ma valeur mérite une chaussure signature, ou du moins qu’on en parle. Ils ont dit que ce n’était pas leur domaine, blablabla, ils esquivaient la conversation. À l’époque, j’étais frustré. Je le suis toujours, c’est une autre histoire : ils ne voulaient même pas en parler.

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D’autant plus frustrant pour lui qu’il a besoin de ce soutien pour exister dans son sport :

Si je pars, je renonce à l’avantage du produit. J’ai besoin de crampons pour courir. Adidas fabrique des crampons parmi les meilleurs au monde. J’ai besoin de baskets pour courir. L’instance dirigeante de l’athlétisme impose l’approbation de ces marques. Les fabricants de chaussures le savent. Ils savent qu’il faudra revenir vers eux.

Mon groupe d’entraînement est exclusivement composé de gars signés par Adidas. Si je n’étais pas un athlète Adidas, je ne pourrais même pas m’entraîner là-bas. Je perdrais mon entraîneur avec qui je travaille depuis neuf ans et qui m’a mené à six titres de champions du monde.

Anthony Edwards Déclarations NBA 24/24