Par Guillaume Kagni | Journaliste sportif
Dans les heures qui ont suivi la fin de saison des Hawks, Zaccharie Risacher a effectué son retour en France pour retrouver sa famille et ses amis. Il n’est toujours pas retourné aux États-Unis depuis, et il vient de parler de son quotidien dans l’Hexagone.
L’été risque d’être chargé pour Zaccharie Risacher, qui compte bien participer à sa première grande campagne internationale avec l’équipe de France. Auteur d’une saison très intéressante avec les Hawks, il s’est d’ailleurs classé deuxième dans la course au titre de Rookie de l’Année, il pourrait apporter de belles choses dans le groupe de Frédéric Fauthoux. Reste à savoir si son ancien entraîneur de la JL Bourg lui fera confiance.
En tout cas, le n°1 de la Draft 2024 est déjà en France, pour ses vacances, mais aussi pour reprendre l’entraînement. Il a beau avoir donné satisfaction aux supporters des Hawks pour ses débuts, il a beau être considéré comme un élément important de l’avenir de la franchise, il va devoir afficher de réels progrès la saison prochaine si Atlanta veut retrouver une place de choix dans la conférence Est.
Zaccharie Risacher cash sur son retour en France
Quoi de mieux pour cela que de travailler dans un cadre qu’il connait, avec des personnes qui savent comment le faire grimper d’un cran ? Invité sur le plateau de Canal+ ces derniers jours, Zaccharie Risacher est revenu sur sa réacclimatation à la vie dans l’Hexagone et sur les progrès effectués depuis le jour de sa reprise dans le pays.
Je suis en France depuis un mois et demi maintenant, ça se passe plutôt bien. J’ai repris mes petites habitudes et j’ai repris l’entraînement depuis 3 ou 4 semaines. Franchement, je me plais bien en France. Je suis sur une phase de préparation individuelle : je travaille physiquement, mais aussi l’aspect technique. J’essaye de me préparer au mieux pour l’Euro.
La vie de Zaccharie Risacher aux États-Unis est plutôt belle, puisqu’il passe la plupart de ses nuits dans des hôtels de luxe et qu’il sort d’une saison avec un salaire de plus de 10 millions de dollars. Mais visiblement, ce retour en France lui a ouvert les yeux sur le fait qu’il se plait vraiment chez lui, avec ses proches. Un attachement qui devrait renforcer son envie de représenter les Bleus chaque été.
Ça tombe bien, dans un basket qui requiert aujourd’hui en grande polyvalence, son adresse extérieure, ses qualités défensives et sa taille seront des atouts de poids autour de Victor Wembanyama. Si on leur ajoute Bilal Coulibaly et Alexandre Sarr, l’équipe de France pourrait développer l’une des défenses les plus terrifiantes de l’histoire du basket FIBA.