Ancienne star d’Arsenal, l’avis très honnête d’Alexander Hleb sur Arsène Wenger

Alexander Hleb et Arsène Wenger
Scorum (DR) / Arsenal (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Passé par Arsenal au milieu des années 2000, Alexander Hleb a donc eu l’occasion d’évoluer sous les ordres d’Arsène Wenger. Des années après, l’ancien milieu de terrain avait d’ailleurs donné son avis très honnête sur le légendaire entraîneur français.

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Son nom rappellera de très bons souvenirs aux fans de Stuttgart et bien sûr d’Arsenal. C’est en Bundesliga qu’Alexander Hleb s’est révélé comme un véritable joyau au début des années 2000, avant de traverser la Manche en 2005 et de s’engager avec les Gunners. Et s’il n’a jamais remporté le moindre titre sur place, ça n’a pas empêché le Biélorusse de rapidement devenir incontournable du côté de Highbury.

Au total, Hleb est resté trois ans avec le célèbre club londonien pour un total de 131 matchs et onze bits inscrits, ainsi qu’une finale de Champions League perdue en 2006. Il y fut notamment le coéquipier de Thierry Henry, mais a également évolué sous les ordres d’Arsène Wenger. Il ne garde d’ailleurs que de bons souvenirs de cette collaboration, comme il l’expliquait il y a quelques semaines en interview avec TNT :

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Alexander Hleb dithyrambique sur Arsenal et Arsène Wenger

J’étais dans mon prime à Londres et c’étaient les meilleurs moments de ma carrière. Lors de ma première saison, nous avons atteint la finale de la Ligue des champions. Nous avons perdu, mais je me souviens plus de cette finale que de l’autre, celle que j’avais gagnée avec Barcelone en 2009, mais que je n’avais pas jouée. (…) Je regrette de ne pas être resté à Arsenal. Wenger était comme un père pour moi et il me faisait confiance. Je suis triste quand j’y repense.



Il est vrai que le départ d’Hleb vers la Catalogne ne fut pas couronnée de succès, la star ne parvenant jamais à s’intégrer ni à être sur la même longueur d’onde qu’un Pep Guadriola fraîchement promu en tant que coach des Blaugrana. Pour autant, il refuse catégoriquement de faire endosser toute la responsabilité à son ancien supérieur :

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Je me comportais comme un garçon. Guardiola était jeune et venait tout juste de prendre les rênes du club. Il ne trouvait pas les mots justes. Si Wenger avait été à sa place, il serait venu me voir et m’aurait parlé. Je ne blâme pas Guardiola. J’aurais dû me comporter de manière plus professionnelle. Sans cette mauvaise décision, j’aurais pu jouer dans un grand club pendant encore cinq ans.

Des années après, il conserve d’ailleurs toujours cette affection profonde envers son ancien entraîneur tricolore :

Je pense qu’il est génial. Je me souviens que Jens Lehmann enregistrait comment Wenger s’entraînait tous les jours. Moi aussi, je voulais faire la même chose, mais je me suis dit : « J’aurai encore du temps puisque je suis sous contrat pour une longue durée »…

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