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Par Guillaume Kagni | Journaliste sportif
Annoncée comme une vedette en WNBA, Dominique Malonga a malheureusement atterri dans une franchise qui ne donne pas sa chance aux jeunes joueuses. Pour autant, la Française arrive à capter l’attention du public, la preuve avec une statistique flatteuse pour elle.
En NBA, quand un joueur est sélectionné avec le second choix de la draft, il est généralement lancé assez vite dans le grand bain et sa franchise décide de l’inclure immédiatement dans son projet sportif. C’était par exemple le cas d’Alex Sarr cette saison, qui a hérité d’une place de titulaire dans le jeune effectif des Wizards. Malheureusement pour elle, Dominique Malonga n’a pas la même chance en WNBA.
Dans cette ligue où l’expérience est une qualité majeure, la jeune joueuse de 19 ans n’a pas encore la confiance de sa coach Noelle Quinn. Parce qu’elle a deux ans d’avance sur ses concurrentes, Seattle décide pour le moment de prendre son temps avec la pivot de l’équipe de France. Pour le moment, elle n’a droit qu’à une dizaine de minutes de temps de jeu chaque soir.
La statistique monstrueuse sur Dominique Malonga
C’était encore le cas ce mardi face à la faible équipe de Dallas. Dans la belle victoire du Storm, la Française s’est tout de même illustrée avec 6 points, 3 rebonds et 1 contre, mais aussi un beau 3/4 au tir. Parce qu’elle joue peu, elle n’est pas encore connue outre-Atlantique, mais dès qu’elle touche le ballon, son talent saute aux yeux des spectateurs. La preuve en une statistique dingue :
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Les recherches Google pour Dominique Malonga ont augmenté de 1000% aux États-Unis
Dominique Malonga a beau avoir été prise avec le deuxième choix de la dernière draft, elle n’est pas encore une star en WNBA. D’autres rookies jouent bien plus qu’elle, sortent donc des meilleures statistiques, ce qui anonymise les débuts de la Française. En revanche, dès qu’elle a sa chance, les spectateurs vont sur Google pour en savoir plus sur elle et son parcours.
C’est non seulement la preuve de son talent, mais c’est aussi la preuve de son potentiel marketing. L’ancienne vedette de l’ASVEL sait capter l’attention du public, ce qui est une qualité majeure pour devenir une superstar. Après Marine Johannès et Gabby Williams, c’est elle qui pourrait porter le basket féminin français et en faire une discipline majeure.
